• La maison du premier empereur romain, perdue depuis 2 000 ans, découverte au pied du Vésuve ? - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/la-maison-du-premier-empereur-romain-auguste-perdue-depuis-2000-ans-decouverte-a

    Elle est célèbre pour avoir enseveli les anciennes cités romaines de Pompéi ou d’Herculanum : l’éruption volcanique massique du mont Vésuve (Campanie, sud de l’Italie) de l’an 79 apr. J.-C. Mais alors que les zones comprenant les deux villes sont largement fouillées et étudiées depuis le XVIIIe siècle, le côté nord du stratovolcan, pourtant affecté par le même évènement, est longtemps resté hors du champ d’investigation… jusqu’au lancement d’un projet de fouilles à Somma Vesuviana, ville italienne située au pied nord du Vésuve, par l’université de Tokyo (Japon) en 2002.

    Dans le cadre de ces recherches, les archéologues japonais ont récemment fait une découverte des plus exceptionnelles : sous d’importantes structures datant du IIe siècle apr. J.-C., ils ont identifié les restes d’un bâtiment plus ancien, qu’ils estiment être l’une des maisons antiques d’Auguste (63 av. J.-C.-14 apr. J.-C.), premier empereur de Rome. Les premières analyses, annoncent-ils dans un communiqué du 17 avril 2024, ont confirmé qu’il s’agissait bien d’une construction de son époque.

  • Qu’est-ce que l’Organisation juive européenne, qui multiplie les plaintes pour « apologie du terrorisme » ?
    Enquête de Paul de Coustin, le 24/04/2024 à 19:02

    L’association qui lutte « contre l’antisémitisme sous toutes ses formes » est présente, depuis les attaques du 7 octobre 2023, dans de nombreuses procédures judiciaires, dont celles concernant l’humoriste Guillaume Meurice, la militante franco-palestinienne Rima Hassan ou la députée insoumise Mathilde Panot.

    https://www.la-croix.com/france/qu-est-ce-que-lorganisation-juive-europeenne-qui-multiplie-les-plaintes-po

    Qu’ont en commun la militante pro-palestinienne Rima Hassan, l’humoriste Guillaume Meurice, le syndicaliste de la CGT Jean-Paul Delescaut et la députée LFI Mathilde Panot ? Ces personnalités publiques, marquées politiquement à gauche, ont toutes fait l’objet d’une procédure judiciaire dans laquelle est impliquée l’Organisation juive européenne (OJE), une association à but non lucratif créée en 2014, « qui lutte contre l’antisémitisme sous toutes ses formes ». Face à la multiplication des actes antisémites depuis le massacre perpétré le 7 octobre par le Hamas en Israël, et la violente riposte à Gaza, l’association s’est lancée dans une bataille juridique de grande ampleur.

    L’OJE, composée de 55 avocats bénévoles, combat l’antisémitisme « au quotidien, dans les commissariats, dans les tribunaux, devant les cours d’assises, devant les instances européennes », comme le détaille sa présidente, l’avocate Muriel Ouaknine-Melki dans une vidéo de présentation visible sur son site Internet. L’OJE – qui n’a pas répondu à nos sollicitations – indique qu’elle lutte également contre « l’antisionisme », contre le « BDS », les mouvements de boycott économique contre Israël, et propose des formations d’autodéfense pour « résister à une agression ».

    Ainsi, le tribunal correctionnel de Lille a condamné jeudi dernier Jean-Paul Delescaut à un an de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme », après la publication, le 10 octobre, d’un tract indiquant qu’Israël recevait « les réponses (…) provoquées » par « les horreurs de l’occupation illégale ». Le responsable CGT a également été condamné à verser 5 000 € à l’OJE, constituée partie civile. Il a fait appel. Le lendemain, on apprenait la convocation pour « apologie du terrorisme » de Rima Hassan, militante pro-palestinienne dont de nombreuses déclarations ont suscité la polémique.

    « Bonne nouvelle, les plaintes que nous déposons depuis le 9 octobre sont instruites et donnent souvent lieu à des condamnations », s’est félicitée l’OJE dans un message sur X, en réaction à la convocation de la candidate insoumise aux élections européennes. Mardi, c’est la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, qui dévoilait sa convocation pour le même motif.

    Une association « militante »

    Outre ces personnalités publiques, l’OJE est également impliquée dans des poursuites à l’encontre d’anonymes. « Ils déposent de nombreuses plaintes et se constituent partie civile dans de nombreux dossiers », observe Elsa Marcel, avocate qui a défendu Mohamed Makni, un élu municipal d’Échirolles, près de Grenoble, lui aussi accusé d’« apologie du terrorisme » après un post sur les réseaux sociaux, et condamné en première instance à quatre mois de prison avec sursis.

    « Depuis le 7 octobre, la quantité de personnes ciblées est hallucinante, et cela se concentre particulièrement contre la gauche syndicale et politique », dénonce l’avocate, par ailleurs militante du collectif d’extrême gauche Révolution permanente, qui considère que « l’OJE exerce une pression politique très importante sur le débat public français ». Selon elle, l’association « exprime un soutien et un relais très clair de la politique menée actuellement par le gouvernement d’Israël ».

    « Il y a une explosion de l’antisémitisme depuis le 7 octobre, c’est normal que l’OJE fasse son boulot. Ce qui dérange, c’est qu’ils sont les tenants d’un sionisme militant », constate un avocat spécialiste de la lutte contre les discriminations. « Ils se sont imposés comme un interlocuteur sur l’antisémitisme, mais les associations antiracistes les regardent d’un œil méfiant », ajoute-t-il. « L’antisionisme est un antisémitisme », martèle ainsi l’avocat Oudy Bloch, premier vice-président de l’OJE, dans la vidéo de présentation de l’association.
    De nombreuses condamnations

    « C’est un groupe d’avocats juifs français, pro-israéliens au sens large du terme, qui, comme moi, ne supportent pas le climat de haine en France. Ils ne sont pas progouvernementaux », estime pour sa part l’avocat et essayiste franco-israélien Gilles-William Goldnadel. L’essayiste conservateur, militant pro-israélien et président de l’association Avocats sans frontières, qui multiplie également les plaintes, se réjouit que l’on « demande des comptes à ceux qui ont cru devoir justifier l’action du Hamas ». Au Crif, dont l’OJE ne fait pas partie, on soutient son action juridique, comme le montre le message de son président Yonathan Arfi se félicitant des différentes condamnations obtenues par l’association.
    À lire aussiAntisémitisme, racisme : comment lutter contre la propagation de propos haineux ?

    Toutes les procédures n’aboutissent pas à des condamnations. Les plaintes déposées par l’Organisation juive européenne et Avocats sans frontières contre l’humoriste de France Inter Guillaume Meurice, accusé d’antisémitisme après une plaisanterie polémique visant Benyamin Netanyahou, ont été classées sans suite, lundi, par le parquet de Nanterre.

    #OJE

  • En 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ?
    https://www.it-connect.fr/en-2024-combien-de-temps-faut-il-pour-casser-un-mot-de-passe

    Alors, en 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ? Bien entendu, cela dépend de la longueur de ce mot de passe et du type de caractère.

    Pour être « dans le vert », selon la matrice d’Hive Systems, le mot de passe doit être d’au moins 13 caractères et utiliser 4 types de caractère (nombres, majuscules, minuscules et symboles) car il faudra 11 milliards d’années pour le casser. Il faudra surement beaucoup moins de temps avec du matériel encore plus performant.

  • Toi zauçi, apprend à les reconnaitre | Wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Post-fascisme

    Le terme de post-fascisme est utilisé par certains pour caractériser les mouvements de droite radicale qui connaissent une croissance notable à partir des années 2000. Enzo Traverso préfère ainsi cette terminologie à celle de national-populisme telle que théorisée par Nicolas Lebourg et Jean-Yves Camus, trouvant le concept de populisme peu rigoureux et incapable de rendre compte des racines historiques qu’auraient ces mouvements. Il affirme que le concept de post-fascisme permet de rendre compte des continuités et des mutations de l’extrême droite, alors même que ces mouvements, à l’exception de certains tels Aube dorée en Grèce, ont profondément évolué par rapport au fascisme originel et son contexte.

    Différences entre néofascistes et post-fascistes

    – Tandis que les néofascistes prônent une révolution, les post-fascistes sont réformistes.
    – Alors que les néofascistes sont partisans d’un ultranationalisme et la socialisation, les post-fascistes prônent un national-conservatisme modéré et défendent le libéralisme économique.
    – Au niveau géopolitique, les néofascistes sont anti-américains, antisionistes et anticommunistes tandis les post-fascistes se caractérisent par leurs positions atlantistes, pro-israélienne et n’ont comme point commun que l’anticommunisme.
    – Les néofascistes critiquent le système démocratique tandis que les post-fascistes le soutiennent.

    @colporteur pour le lien d’origine - #post_fascisme

  • Échos-2024 des années soixante
    https://www.dedefensa.org/article/echos-2024-des-annees-soixante

    Échos-2024 des années soixante

    • La contestation estudiantine aux USA face à ce qui est perçu comme un génocide des Palestiniens, prend l’allure d’une révolte. • Elle donne une nouvelle dimension à la GrandeCrise. • Avec un texte de Jessica Corbett.

    _______________________

    Les années de la décennie 1960, ce furent surtout des révoltes et, parmi elles, la révolte des étudiants, et parmi ceux-ci, des étudiants américains destinés à former des cadres américanistes. C’est dire le tonnerre qui résonna sur le monde libre, dans cette entité américaniste-occidentaliste qui, à cette époque, dominait le monde sans contestation possible. Voici que surgissent soudain des échos de ces années-là, que les universités américaines s’enflamment, à commencer par la prestigieuse Columbia University de New York. (...)

  • pouffe : la série d’émissions que France Cul’ consacre à la Révolution des Œillets s’ouvre sur un désopilant « Gare à Salazar ».

    Quand on vous dit que les historien·ne·s sont en fait de véritables boute-en-train !

  • L’ordre mondial d’après-guerre est « au bord de la rupture » _ Rapport annuel d’Amnesty International - Le Télégramme 25/04/2024 (version papier)

    L’ordre mondial bâti après 1945 est « au bord de la rupture », alerte la secrétaire générale d’Amnesty International, qui a publié, mercredi, son rapport annuel sur les droits humains. Du Proche-Orient à l’Ukraine en passant par la Birmanie, le Soudan ou l’Éthiopie, où ont lieu des conflits accompagnés de violations massives des droits humains, « tout ce à quoi nous avons assisté au cours des douze derniers mois montre que le système international est au bord de la rupture », estime Agnès Callamard.
    « Ces six derniers mois, en particulier, les États-Unis ont protégé les autorités israéliennes de tout examen minutieux des multiples violations commises à Gaza », déclare-telle. « En utilisant leur veto contre un cessez-le-feu indispensable, ils ont vidé de son sens le Conseil de sécurité (des Nations unies) », accuse la secrétaire générale de l’ONG basée à Londres. D’autant qu’en parallèle, « de puissants acteurs », tels que la Russie et la Chine, « affichent leur volonté de mettre en péril l’intégralité des règles de 1948 », année charnière dans la construction du système international actuel, avertit-elle.

    L’état des droits humains en France se dégrade
    L’ONG n’épargne pas la France. « La situation des droits humains se dégrade. Il y a de plus en plus de discours de haine décomplexée », de « plus en plus de remises en cause du droit international », a ainsi résumé Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France. L’ONG s’inquiète également des coups portés, selon elle, à la liberté de manifester. Lors de rassemblements pour contester la réforme des retraites, le projet de mégabassines ou en soutien aux Palestiniens, les autorités ont recouru de façon « abusive à la force dans le maintien de l’ordre », déplore-t-elle.

    • Atteintes aux libertés de manifester et discrimination religieuse : Amnesty s’inquiète pour les droits humains en France Mercredi 24 avril 2024 – Par MEE et agences
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/atteintes-aux-libertes-de-manifester-et-discrimination-religieuse-amn

      La situation des droits de l’homme en France a continué en 2023 son « érosion », dénonce mercredi 24 avril Amnesty International dans son rapport annuel mondial
      « La situation des droits humains […] en France se dégrade et la société civile doit être vigilante. Il y a de plus en plus de discours de haine décomplexés », de « plus en plus de remise en cause du droit international […] et c’est vraiment un signe mauvais pour l’avenir de notre pays », a résumé mardi à l’AFP Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France, en marge d’une conférence de presse organisée à Paris dans le cadre de la publication du rapport annuel mondial sur la situation des droits humains dans le monde.
      L’ONG basée à Londres s’inquiète notamment des coups portés selon elle à la liberté de manifester. Lors de rassemblements pour contester la réforme des retraites ou le projet de mégabassine (réservoirs d’eau) ou en soutien aux Palestiniens – quand ils ont été autorisés –, les autorités ont recouru de façon « abusive à la force dans le maintien de l’ordre », déplore Amnesty dans son rapport, citant « des dispersions violentes et des matraquages aveugles ». (...)

  • Gaza: The Israeli army likely to erase Beit Lahia, killing and uprooting its citizens [EN/AR] - occupied Palestinian territory | ReliefWeb
    https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/gaza-israeli-army-likely-erase-beit-lahia-killing-and-uprooting-its-citiz

    The Israeli army is likely to carry out a fresh massacre in the northern #Gaza Strip town of #Beit_Lahia, initiating a new round of forced evacuation orders against its estimated 50,000 citizens who remained in the area. The UN and other international parties need to take immediate action to protect Palestinian civilians.

    After declaring the town of Beit Lahia to be a “dangerous combat zone” and threatening to “act with extreme force,” the Israeli army started to launch heavy air and artillery attacks on the town, followed by fresh evacuation orders.

    The Israeli army set up shelters for the town of Beit Lahia’s residents to evacuate towards known shelters in blocks number 1770, 1766, but these were originally destroyed areas that are unfit for any form of life and lack water supply as well as functioning sewage systems.

    #génocide

  • The Man Who Killed Google Search
    https://www.wheresyoured.at/the-men-who-killed-google

    La charge est sévère...
    Emmerdification de Google par le menu.

    These emails are a stark example of the monstrous growth-at-all-costs mindset that dominates the tech ecosystem, and if you take one thing away from this newsletter, I want it to be the name Prabhakar Raghavan, and an understanding that there are people responsible for the current state of technology.

    These emails — which I encourage you to look up — tell a dramatic story about how Google’s finance and advertising teams, led by Raghavan with the blessing of CEO Sundar Pichai, actively worked to make Google worse to make the company more money. This is what I mean when I talk about the Rot Economy — the illogical, product-destroying mindset that turns the products you love into torturous, frustrating quasi-tools that require you to fight the company’s intentions to get the service you want.
    Heroes and Villains

    Ben Gomes is a hero. He was instrumental in making search work, both as a product and a business, joining the company in 1999 — a time long before Google established dominance in the field, and the same year when Larry Page and Sergey Brin tried to sell the company to Excite for $1m, only to walk away after Vinod Khosla (an Excite investor and the co-founder of Sun Microsystems) lowballed the pair with a $750,000 offer.

    In an interview with FastCompany’s Harry McCracken from 2018, Gomes framed Google’s challenge as “taking [the PageRank algorithm] from one machine to a whole bunch of machines, and they weren’t very good machines at the time.” Despite his impact and tenure, Gomes had only been made Head of Search in the middle of 2018 after John Giannandrea moved to Apple to work on its machine learning and AI strategy. Gomes had been described as Google’s “search czar,” beloved for his ability to communicate across departments.

    Every single article I’ve read about Gomes’ tenure at Google spoke of a man deeply ingrained in the foundation of one of the most important technologies ever made, who had dedicated decades to maintaining a product with a — to quote Gomes himself — “guiding light of serving the user and using technology to do that.” And when finally given the keys to the kingdom — the ability to elevate Google Search even further — he was ratfucked by a series of rotten careerists trying to please Wall Street, led by Prabhakar Raghavan.

    #Google #Search_engine #Histoire_numérique

  • [Soutien] De Rives en Rêves - Essaim de l’Atelier Paysan
    https://www.latelierpaysan.org/Soutien-De-Rives-en-Reves-Atelier-Low-Tech

    Derniers jours pour soutenir l’association De Rives en Rêves dans sa campagne de financement de son atelier Low Tech. Né en 2019 l’association De Rives en Rêves s’est installée au bord du fleuve Aa à Rumilly (62) sur 1 000 m2 de bâti et 1,2 hectare de terres. Ce lieu se propose d’abriter des chantiers participatifs pour rénover les fermes, un fournil, un jardin forêt nourricier, ou encore un café associatif qui fait aussi bibliothèque partagée et repair café ! Le lieu valorise les savoir-faire (...) Actualités

    https://fr.ulule.com/de-rives-en-reves
    https://www.facebook.com/photo/?fbid=837954205044598&set=a.559990679507620

  • ‘Every day I cry’: 50 women talk about life as a domestic worker under the Gulf’s kafala system
    https://www.theguardian.com/global-development/2024/apr/25/kafala-labour-system-gulf-women-talk-about-life-as-a-domestic-worker-in

    Condemned as dangerous and abusive, the kafala labour system not only disregards migrant workers’ rights but depends on exploitation. But 10 years after Qatar was advised by the UN to abolish kafala (“sponsorship”) entirely and replace it with a regulated labour network, the system is thriving across Lebanon, Jordan and the Gulf states – with the region’s most vulnerable migrants hidden behind closed doors.

  • Campus Protests Over Gaza Intensify Amid Pushback by Universities and Police - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/04/24/us/college-protests-spread-austin-dallas.html

    Ca n’a pas l’air d’intéresser du tout Le Monde qui n’en dit mot ce matin :

    A wave of pro-Palestinian protests spread and intensified on Wednesday as students gathered on campuses around the country, in some cases facing off with the police, in a widening showdown over campus speech and the war in Gaza.

    University administrators from Texas to California moved to clear protesters and prevent encampments from taking hold on their own campuses as they have at Columbia University, deploying police in tense new confrontations that already have led to dozens of arrests.

    At the same time, new protests continued erupting in places like Pittsburgh and San Antonio. Students expressed solidarity with their fellow students at Columbia, and with a pro-Palestinian movement that appeared to be galvanized by the pushback on other campuses and the looming end of the academic year.

    Protesters on several campuses said their demands included divestment by their universities from companies connected to the Israeli military campaign in Gaza, disclosure of those and other investments and a recognition of the continuing right to protest without punishment.

  • Internet Archive Stands Firm on Library Digital Rights in Final Brief of Hachette v. Internet Archive Lawsuit | Internet Archive Blogs
    https://blog.archive.org/2024/04/19/internet-archive-stands-firm-on-library-digital-rights-in-final-brief-

    Today, the Internet Archive has taken a decisive final step in our ongoing battle for libraries’ digital rights by submitting the final appellate reply brief [PDF] in Hachette v. Internet Archive, the publishers’ lawsuit against our library. This move reaffirms Internet Archive’s unwavering commitment to fulfilling our mission of providing universal access to all knowledge, even in the face of steep legal challenges.

  • Something is rotten in the state of Denmark.
    https://fashionweek.berlin/blog/single-news/berlin-fashion-week-partner-uber.html#:~:text=In%20dieser%20Saison%2


    Shakespeare, Hamlet, Act I, Scene 4, line 90

    https://www.cliffsnotes.com/cliffsnotes/subjects/literature/what-is-the-exact-quote-in-hamlet-about-something

    In dieser Saison feiert auch Uber sein Debüt auf der deutschen Modebühne: Das Mobilitätsunternehmen wird erstmals offizieller Partner der Berlin Fashion Week 2024 und während der Modewochen im Februar und Juli auf verschiedene Art und Weise präsent sein. Unter anderem wird Uber den Shuttleservice für internationale Gäste und Journalist:innen vermitteln, hinzu kommen Ticketverlosungen für Runway-Shows und weitere Aktionen bei Fahrten, die über die Uber-App in Berlin gebucht werden.

    Ein weiteres Highlight ist die Zusammenarbeit mit der in Berlin lebenden und international gefeierten Designerin Sia Arnika. Im Februar präsentiert die gebürtige Dänin nicht nur erneut ihre Kollektion auf der Berlin Fashion Week, sondern sie lieferte nun auch die Vorlage der Designs, die ab sofort Premium-Fahrzeuge in der Hauptstadt zieren. Wer modisch von A nach B fahren möchte, wählt in der Uber-App – bis zum 9. Februar – einfach die neue Vermittlungsoption „Berlin Fashion Week“ aus.

    „Mit unserer Partnerschaft wollen wir die Modeszene unterstützen und unsere Verbundenheit mit der Stadt Berlin zeigen“, sagt Christoph Weigler, General Manager Uber DACH. „Wir möchten aufstrebende, junge Designerinnen und Designer unterstützen und ihnen durch unsere Plattform mehr Sichtbarkeit verschaffen. Gemeinsam mit Sia Arnika bringen wir ein ganz besonderes Designprojekt auf die Straße.“

    Zusätzlich feiert Uber 2024 das zehnjährige Bestehen des Unternehmens in Deutschland und würdigt das Jubiläum – neben der Partnerschaft mit der Berlin Fashion Week – mit vielen weiteren Aktionen. Unter anderem wird Uber erneut einer der Hauptpartner der Berlinale und des Bundespresseballs sein. Außerdem hat das Unternehmen vor kurzem bekannt gegeben, dass einer der bekanntesten Veranstaltungsorte Berlins, die Mercedes-Benz-Arena, ab 22. März Uber Arena heißen wird. Auch die Verti Music Hall erhält einen neuen Namen und wird zukünftig Uber Eats Music Hall heißen.

    Über Uber

    Uber ist ein Technologieunternehmen, das Menschen weltweit per Smartphone-App auf Knopfdruck mit verschiedenen Services verbindet. Die Mobilitätsplattform bietet ihren Nutzer:innen Zugang zu alternativen Beförderungsmöglichkeiten, Lieferdiensten und Frachtservices. Uber ist in mehr als 10.000 Städten in 71 Ländern aktiv und revolutioniert die Art und Weise, wie Menschen sich fortbewegen. In Deutschland feiert Uber 2024 seinen zehnten Geburtstag. Seit zehn Jahren hilft das Unternehmen Menschen dabei, sicher, komfortabel und bequem von A nach B zu kommen. Der Fahrtenvermittlungsservice von Uber ist derzeit in 19 Regionen verfügbar: In Berlin, München, Düsseldorf, Frankfurt/M., Wiesbaden, Mainz, Köln, Hamburg, im Großraum Stuttgart und in der Region Duisburg sowie in Essen, Leverkusen, Neuss, Bergisch Gladbach, Bonn, Hannover, Mannheim, Augsburg und Heidelberg.

    Mehr über Sia Arnika
    https://fashionweek.berlin/designer-2024/sia-arnika.html

    https://fashionweek.berlin/designer-2024/sia-arnika.html

    Sales Kontakt: sales@siaarnika.com
    PR Kontakt: press@siaarnika.com
    https://www.siaarnika.com
    https://www.instagram.com/sia.arnika

    ABOUT THE LABEL

    Das in Berlin ansässige Label SIA ARNIKA, gegründet von der gleichnamigen dänischen Designerin, verbindet Minimalismus und Maximalismus zu einer eigenen, alternativen Realität. Sie greift auf kulturelle Referenzen und Erzählungen zurück, um aktuelle kulturelle Entwicklungen und alte Märchen zu erforschen. Die Entwürfe stellen konventionelle Normen durch experimentelle Normalität in Frage, in der gegensätzliche Kräfte im selben Universum koexistieren. Die Kollektionen sind oft von Folklore, Mystik und Erinnerungen inspiriert, was sich in der Verwendung von komplizierten, absichtlichen Verzerrungen und unkonventionellen Formen widerspiegelt. Die Designs der Marke werden oft als Spiegel der zeitgenössischen Kultur Berlins gesehen. Ziel ist es, durch eine harmonische Mischung aus Anonymität und mutigem Selbstausdruck zum Nachdenken anzuregen. Der Fokus auf nachhaltige Produktion und hohe Handwerkskunst fördert Slow Fashion und respektiert die Kunst der Bekleidungsherstellung.

    ABOUT THE SHOW

    “Meine Kollektionen leben vom Gegensätzlichen. In dieser Saison kreisen meine modischen Erzählungen um Kontraste wie Unordnung und Verzierung, das Alltägliche und das Provokative sowie die Kunst des Schichtens und Formens”, sagt Berlin Contemporary-Designerin Sia Arnika über ihre Herbst/Winter 24/25 Kollektion.

    Als erneute Berlin Contemporary-Gewinnerin präsentierte Sia Arnika ihre Looks für Herbst/Winter 2024/25 in einem ehemaligen Club am Potsdamer Platz. Welche Ikone der Stummfilmära die gebürtige Dänin inspirierte, erklärt sie hier.

    “Mit dieser Runway-Show beginnt ein neues Kapitel für Sia Arnika. Die Kollektion ist inspiriert von Stummfilmstar Asta Nielsen. 1881 in Dänemark geboren, spiegelt ihr Erfolgs-Aufstieg in der Stummfilmära in Berlin auch meine eigene Reise wider. Eine Vielzahl meiner Looks sind ganz konkret von einigen ihrer unterschiedlichen Rollen inspiriert: Von der androgynen “Hamlet” bis hin zur verführerischen “Abyss”, erforscht die Kollektion die Kraft der Verwandlung durch Kleidung, Stoffe und Ausdruck.

    Alles beginnt mit dem Stoff, seinen Texturen, Formen, der Dekonstruktion und den zahlreichen Gegensätzen, von denen alle meine Kollektionen leben: Unordnung und Verzierung, das Alltägliche und das Provokative sowie die Kunst des Schichtens und Formens.“

    Alle Bilder sowie ausführliche Kollektionstexte und Informationen sind im offiziellen Berlin Fashion Week MEDIA HUB zu finden.
    https://fashionweek-berlin.presscloud.com/digitalshowroom/#/gallery

    #Berlin #Dänemark #Mode #Uber #Marketing #Propaganda #Militarismus

  • Nicole Belloubet démet un sociologue pour qui le voile à l’école est un « vecteur d’émancipation »
    https://www.lopinion.fr/politique/nicole-belloubet-demet-un-sociologue-pour-qui-le-voile-a-lecole-est-un-vect


    Imagine que la science te donne tort…

    Voici ce que disait ce dernier sur RFI le 5 avril : « Le voile n’est pas le plus souvent un signe de prosélytisme – les enquêtes sociologiques montrent qu’il s’agit même souvent d’un vecteur d’émancipation pour les jeunes filles par rapport à leurs milieux – et le port du voile devrait donc être analysé chaque fois au cas par cas » Ajoutant, à propos de Maurice-Ravel : « ça illustre, me semble-t-il, les difficultés d’appliquer sereinement la loi qui (…) apparaît, à tort ou à raison, comme discriminatoire à l’égard des musulmans ». Il y a un an, la nomination au CSL d’Alain Policar par Pap Ndiaye, alors ministre de l’Education nationale, avait été très critiquée par les « historiques » de l’institution créée par Jean-Michel Blanquer qui y voyaient une manœuvre de dilution de la défense de la laïcité.

    • Ah les éléments perturbateurs selon Belloubet, une ado avec un foulard, un enfant en situation de handicap, la listen’est pas close...

  • C’est nul les types de choix que tu as dans les réservations de train.
    Tu peux tout choisir jusqu’à la couleur de ton siège, mais impossible d’empécher d’être à un siège face-à-face.
    – cote a cote
    – quatro
    – solo
    – couloir
    – fenêtre
    – étage
    – en bas

    C’est comme si le choix qui les emmerde le plus commercialement, ils refusaient de te l’offrir.

  • Streit um Hühner eskaliert : Berlinerin verprügelt und verletzt zwei Tierärztinnen
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/streit-um-huehner-eskaliert-berlinerin-verpruegelt-und-verletzt-zwe

    A Berlin tu n’a même plus le droit de sortir tes poules soie. Une promeneuse qui a défendu ses poules contre des fonctionnaires vétérinaies vient d’être condamnée à une peine de 120 jours à 10 Euros pour coups et blessures.

    24.4.2024 von Andreas Kopietz - Sie liebt ihre Seidenhühner und dachte, die Mitarbeiterinnen vom Veterinäramt Treptow-Köpenick wollten sie ihr wegnehmen. Nun fällt das Amtsgericht Tiergarten ein Urteil.

    Das Seidenhuhn ist eine sehr hübsche Geflügelrasse. Das Huhn ist klein, und sein Federkleid mutet recht plüschig an. Dem aus Asien stammenden Vogel wird ein äußerst sozialer Charakter nachgesagt. „Auch wegen ihres harmonischen Wesens können sie als perfekte Anfängerhühner empfohlen werden“, heißt es auf einer Züchterseite im Internet.

    Eine Anfängerin in der Hühnerhaltung war Mandy R. damals auch. Anfang vergangenen Jahres überließ ihr jemand zwei Seidenhühner, die sie fortan in ihrer Wohnung in Niederschöneweide hielt. „Sie war sehr verliebt in ihre Hühner“, sagt ihre Verteidigerin, als sich die 41-jährige Mandy R. an diesem Mittwoch vor dem Amtsgericht Tiergarten wegen tätlichen Angriffs auf Vollstreckungsbeamte verantworten muss. Was war passiert?

    Am 23. Januar gackerten die Tiere in ihrer Wohnung zu laut. Sie wollte mit ihnen deshalb an die Luft, wie die Angeklagte sagt. Also steckte sie die Hühner in ihre Handtasche und fuhr mit ihnen ans Spreeufer. Zwei Mitarbeiterinnen des Veterinäramtes von Treptow-Köpenick und eine Praktikantin waren zufällig auch dort. Sie wollten eigentlich einen Hund überprüfen. Aber sie sahen, dass die Frau eines der Hühner im Gras picken ließ. Die Tierärztinnen wollten wissen, ob die Vögel angemeldet und registriert sind.

    Sie gingen zu der Frau, und eine Beamtin zeigte ihr ihren Ausweis. Sie wiesen darauf hin, dass man die Hühner nicht in einer Handtasche transportieren dürfe. Wegen der Geflügelpest durften Hühner auch nicht frei herumlaufen. Außerdem seien Seidenhühner kälteempfindlich. Sie forderten Mandy H. auf, ihre Personalien anzugeben.
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    Mandy H., eine dünne Frau, die nervös auf dem Stuhl im Gerichtssaal herumrutscht, sagt: „Sie haben sich nicht ausgewiesen, sie sind auf mich zu gerannt und haben mir die Tasche mit den Hühnern aus der Hand gerissen. So was macht man ja nicht. Da hab’ ich rotgesehen.“ Sie habe gedacht, man wolle ihr die Hühner stehlen.
    Die Hühner sollten nicht beschlagnahmt werden

    Tierärztin Janine B., die als Zeugin geladen ist, sagt: „Es war gar nicht geplant, die Hühner sicherzustellen. Ich war erstaunt, wie schnell sich das alles hochspulte.“ Nach ihrer Schilderung stopfte die Frau das Huhn zu dem anderen Huhn in die Tasche und verdrehte dabei auch noch den Kopf des Tieres. Mit artgerechtem Transport hatte das alles nichts zu tun. Dann warf die Frau die Handtasche über ihre Schulter und schwang sich aufs Fahrrad, worauf sich ihr die Ärztin in den Weg stellte.

    Nun griff Mandy R. die Tierärztin an. Sie nahm Janine B. in den Schwitzkasten und schlug sie. Deren Kollegin nahm die Hühnertasche, worauf die Angreiferin von der Tierärztin abließ und nun auf deren Kollegin einschlug. Als die Angreiferin erneut auf Janine B. losging, gelang es der Kollegin, die Tasche im Kofferraum ihres Dienstautos zu verstauen. Die Praktikantin wählte derweil den Notruf der Polizei. Mandy H. rief immer wieder: „Das sind meine Hühner!“

    „Ich verstehe ja, sie war allein und wir zu dritt. Aber warum muss sie mich denn angreifen?“, fragt Janine B. „Wir haben ihr mehrmals gesagt, dass wir vom Veterinäramt sind. Sie hat es wohl nicht wahrgenommen“, räumt sie ein.

    Die Veterinärin war danach krankgeschrieben. Sie hatte Schmerzen an Hals, Schulter und Rücken. Ihre Kollegin hatte ein geschwollenes Augenlid, eine Schädelprellung und eine Halswirbelsäulen-Verstauchung. Die Seidenhühner kamen ins Tierheim. „Sie sahen nicht gut aus“, sagt die Beamtin.

    Richterin: „Ich denke, Sie sind hier ganz gut weggekommen“

    Was anmutet wie ein skurriler Streit, ist ein weiterer Punkt in einem Leben voller Probleme. Mandy H., von Beruf Schneiderin, lebt von Sozialhilfe. Sie hat Schulden. Diese resultieren wohl auch aus ihren vielen Geldstrafen. Sechs Verurteilungen wegen Diebstahl stehen im Zentralregister, davon einmal zu zwei Monaten Haft, ausgesetzt zur Bewährung.

    Für tätlichen Angriff auf Vollstreckungsbeamte und gleichstehende Personen kann Haft zwischen drei Monaten und fünf Jahren drohen. Die Richterin folgt dem Antrag der Staatsanwaltschaft und verurteilt die Frau wegen tätlichen Angriffs auf Vollstreckungsbeamte in Tateinheit mit vorsätzlicher Körperverletzung zu 120 Tagessätzen zu je zehn Euro. Die Kosten des Verfahrens muss sie ebenso tragen.

    Sie habe die Veterinärärztinnen „enorm angegangen“, begründet die Richterin. „Sie haben auch erhebliche Vorstrafen. Ich denke, sie sind hier ganz gut weggekommen.“

    Schon vor dem Urteil hatte die Anwältin gesagt, dass ihre Mandantin die Hühner gern besuchen würde. Und Mandy H. sagte zu der Tierärztin: „Es tut mir leid. Ich möchte mich entschuldigen.“

  • « Quand vous avez un nombre de médecins insuffisant, il ne faut pas s’étonner que des groupes financiers prennent l’initiative »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/21/quand-vous-avez-un-nombre-de-medecins-insuffisant-il-ne-faut-pas-s-etonner-q

    Les #groupes_financiers ont bénéficié du désengagement de l’Etat dans les besoins de #santé pour s’engouffrer dans le secteur, explique l’économiste Nicolas Da Silva dans un entretien au « Monde ». Au risque d’imposer leurs normes.
    Propos recueillis par Véronique Julia, Publié le 21 avril

    Nicolas Da Silva est économiste, maître de conférences en sciences économiques à l’université Sorbonne-Paris-Nord. Il appelle l’Etat à faire preuve d’imagination pour améliorer l’organisation de l’offre de soins sur tout le territoire [ah ah ah].

    L’offensive de la finance dans le secteur de la santé résulte-t-elle en partie des défaillances de l’Etat ?

    La finance profite de l’absence d’une réponse publique organisée aux problèmes que connaît le secteur de la médecine libérale. Et elle propose de pallier ces défaillances, en effet. Quand vous avez des besoins de santé non couverts, avec un nombre insuffisant de #médecins, des #déserts_médicaux et des urgences saturées faute d’alternative, il ne faut pas s’étonner que des groupes financiers prennent l’initiative et trouvent leur place dans le parcours de soins, en réorganisant l’offre et en investissant massivement. Et cela dans tous les domaines : la biologie, la radiologie, mais aussi les soins de premier recours.

    Juridiquement, les pouvoirs publics ont même facilité les initiatives privées et l’entrée d’investisseurs au capital des structures médicales. D’ailleurs, on entend davantage ceux qui râlent, mais certains médecins s’y retrouvent et ne se plaignent pas : quand un groupe privé s’occupe de toutes les tâches administratives et vous dit de vous concentrer sur votre cœur de métier, ça répond aussi à une attente formulée par les professionnels qui n’est pas suffisamment entendue.

    Vous alertez sur les dangers de cette tendance…

    Les financiers cherchent à rémunérer leur capital et ils sont dans leur rôle. Mais les risques sont multiples. Les risques d’inégalité d’abord, car ils ne vont investir que là où c’est rentable, ce qui peut les conduire à délaisser des actes, des zones géographiques, des pathologies et des publics moins intéressants d’un point de vue lucratif. Dans le domaine de la santé, la rémunération de l’offre de soins provient de financements publics, qui ne sont pas extensibles, donc comment faire du profit sans que ce soit sur le dos des patients et des professionnels de santé ?

    J’ajoute le risque de déposséder ces mêmes professionnels de leur outil de travail, ce dont les médecins prennent conscience. S’ils ne possèdent plus le contrôle de leur outil, ils peuvent perdre leur liberté d’exercice, et la logique financière pourrait prendre le pas sur le choix médical et l’intérêt du patient.

    Comment peut-on limiter ces risques ?

    Déjà, il serait bénéfique de chercher à quantifier et à qualifier la tendance observée depuis plusieurs années. On manque de données, c’est un travail titanesque de construire une cartographie des financiers et des financements. Ensuite, il faut réguler les statuts juridiques des groupes constitués pour s’assurer de l’indépendance réelle des praticiens. Enfin, il faut que les pouvoirs publics réagissent et aient un peu d’imagination pour mieux organiser l’offre sur le territoire : investir massivement dans certaines régions sous-dotées, mieux rémunérer certaines démarches d’installation, penser une organisation pérenne qui ne peut pas être que libérale…

    Laisser la finance pallier les manques relève d’une vue de court terme : cela rend service dans un premier temps, mais, finalement, cela peut bousculer le rapport de force avec des mastodontes qui imposeront leurs exigences tarifaires. C’est un vrai risque à prendre en compte.

    Véronique Julia