Bon, en réalité, je ne parlais pas vraiment pour un groupe humain. Au départ, frappé de la force de la mémoire collective dans le Rif, je constatais que ces événements étaient largement effacés des mémoires collectives en France (on les trouve ainsi souvent associés aux mots de « conflit oublié »).
Suite à tes réactions, je me demande « d’où je parle ? » et je suis forcé de répondre que c’est compliqué. D’un côté (paternel), la lutte « contre toutes les guerres » de l’après-guerre de 14 ►http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-appel-contre-la-guerre-du-rif-1925-101 et de l’autre (maternel), l’infanterie coloniale et la grand-tante infirmière à Taza (c’était aussi l’émancipation de la pesanteur de la petite bourgeoisie provinciale).
Oublié ? collectivement, peut-être, mais, visiblement, pas par les traditions familiales.
En tous cas, mon « nous » ne visait pas à inclure qui que ce soit. J’éviterai, à l’avenir. Merci !