Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • « Le Liban ne doit pas se laisser entraîner dans un conflit qui n’est pas le sien », avertit le Quai d’Orsay
    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/799881/%3C%3C+Le_Liban_ne_doit_pas_se_laisser__entrainer_dans_un_conflit__qu

    Concernant la position de la France à l’égard de l’inscription du Hezbollah sur les listes européennes des organisations terroristes, on estime dans certains cercles diplomatiques français, que Paris « qui n’a jamais considéré le Hezbollah comme étant terroriste, continue d’établir une distinction entre la formation politique et son bras armé constitué de cellules qui pourraient commettre des actes terroristes ». « Le gouvernement français entretient en fait des relations cordiales avec des personnalités de la communauté chiite au Liban et dans nombre de pays de l’Afrique francophone », rappelle-t-on dans ces milieux, en jugeant que « Paris n’est pas près de changer de position sur cette question ». « Sauf si, ajoute-t-on, les délibérations européennes aboutissaient à une condamnation massive. Mais la France risque quand même d’empêcher l’unanimité requise pour cela. Quoi qu’il en soit, selon des observateurs à Bruxelles, cités dans ces cercles, les pointages actuels montrent qu’on est loin d’obtenir cette unanimité. »

    Établir une « distinction » entre le Hezbollah parti politique et le Hezbollah résistance armée serait une catastrophe immédiate : la seule logique de cette position est de servir d’alibi pour sauver la face tout en cédant purement et simplement aux pressions israéliennes et étasuniennes.

    • Pour l’instant, ça n’est pas une position officielle, donc mystère.

      Mais l’idée qu’on accepterait de faire la différence entre « le parti politique » et « la branche armée », à mon avis c’est se préparer rapidement à placer « la branche armée » sur la liste des organisations terroristes, en conservant l’alibi qu’on aurait refusé de dénoncer « le mouvement politique » (qui, lui, serait considéré comme « légal »).

      Or le « problème » avec le Hezbollah, pour Israël et les Américains, c’est justement qu’il s’agit d’une résistance armée. (Le reste, tout le monde s’en fiche pas mal. Même les ennemis politiques libanais du Hezbollah sont particulièrement contents d’avoir en face d’eux un autre parti politique confessionnel, communautaire et conservateur, plutôt qu’une véritable « théologie de la libération » – ce que n’est pas ce parti.) De toute façon, le parti ne fait aucune différence entre ses branches politiques et ses branches militaires (l’implication dans le jeu politique est explicitement destinée à protéger avant tout les armes de la Résistance) ; Hassan Nasrallah parle toujours en tant qu’autorité politique, autorité religieuse et morale, et autorité militaire. Donc faire la différence est un alibi particulièrement tiré par les cheveux, du point de vue même du Hezbollah.