Frédéric Koshka

Dans cette société où le suicide progresse comme on sait, les spécialistes ont dû reconnaître, avec un certain dépit, qu’il était retombé à presque rien en mai 1968. Ce printemps obtint aussi, sans précisément y monter à l’assaut, un beau ciel, parce que quelques voitures avaient brûlé et que toutes les autres manquaient d’essence pour polluer. Quand il pleut, quand il y a de faux nuages sur Paris, n’oubliez jamais que c’est la faute du gouvernement. La production industrielle aliénée fait la pluie. La révolution fait le beau temps. — Guy Debord, La Planète Malade

  • Walter Benjamin, l’art et l’émancipation

    http://zones-subversives.over-blog.com/article-walter-banjamin-et-l-art-entre-marchandise-et-e

    Walter Benjamin, un marxiste critique influencé par la littérature, se penche sur l’art et la culture. Il dénonce déjà une culture de masse marchandisée et aliénante. Mais il insiste également sur la dimension émancipatrice de la créativité.

    Walter Benjamin (1892-1940) apparaît comme une figure singulière de la pensée critique. Il se rattache notamment au romantisme révolutionnaire et concilie le communisme avec l’art et la littérature. Ce penseur refuse la pensée froide et mécanique du marxisme scientifique. Sa critique du capitalisme et de la civilisation marchande s’appuie sur une analyse mais se nourrit également d’une sensibilité artistique inspirée par les surréalistes.

    Sa réflexion permet de penser une émancipation à travers la créativité et l’esthétique.