alimielle

Les filles sages finissent au paradis, les autres vont où elles veulent.

  • Les 400 culs : Ai-je tort de me taire quand on m’appelle « salope » ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/03/ai-je-tort-de-me-taire-quand-on-mappelle-salope.html

    A Paris, il semble si dangereux de sortir dans une tenue sexy que les filles et les travestis, escamotant leurs talons-aiguilles, se muent en ombres discrètes. Le métro, le soir, est fréquenté en moyenne par deux femmes pour huit hommes (1). Il vaut mieux raser les murs. A Bordeaux, d’après une étude menée en 2011, plus de 56% des étudiantes qui sortent en boîte rentrent chez elles avant deux heures du matin : pas question de rater le dernier tramway… Dans le quartier nocturne de Bordeaux (Paludate), les femmes qui sont de sortie, d’une manière générale, circulent mais ne stationnent pas dans la rue : « elles se dirigent vers les discothèques, bars ou vers les transports », alors que les hommes « à deux ou en groupe stationnent ou circulent lentement sur la voie publique, assurant une présence permanente fixe d’hommes sur l’espace public. » Lorsqu’elles croisent ces groupes, les femmes circulent à allure égale « ni trop vite pour ne pas sembler avoir peur, ni trop lentement pour ne pas avoir l’air de chercher quelqu’un. »

    #féminisme #nuit