Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Les buts de l’attaque contre les soldats à Ersal. Médiarama publie un article d’Al Joumhouria :
    http://mediaramalb.wordpress.com/2013/05/30/mediarama-30-05-2013

    Selon des sources sécuritaires, Ersal, dans l’Est du Liban, abrite des groupes extrémistes composés de Libanais et de Syriens, soutenus par certains habitants de la localité, et qui ont comme principal parrain le cheikh Moustapha Hojeiri, Abou Takié, qui fait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt. Ces groupes salafistes ont estimé que le barrage de l’armée pris pour cible dans la région, lundi, constituait une entrave de taille à leur liberté de mouvement et à leur logistique entre leurs bases militaires à Ersal et les fronts dans la région centrale en Syrie, entre Qoussair et Homs. L’attaque contre le barrage visait par conséquent à dégager les voies de ravitaillement avec la Syrie.

    Les mêmes sources ajoutent que l’institution militaire pense que attaque avait deux objectifs. Le premier était de prendre des militaires en otage pour les échanger contre les prisonniers islamistes détenus à Roumié. L’armée possédait dans ce cadre des informations sur des opérations qui devaient la cibler sur l’ensemble du territoire libanais. Le deuxième objectif était d’impliquer l’Armée libanaise dans le conflit interne et dans la guerre syro-syrienne pour l’entraîner dans un nouveau Nahr el-Bared. Preuve en est que les assaillants ont utilisé le même mode opératoire que celui qui a déclenché la guerre de Nahr el-Bared en 2007. Ils ont tenté de prendre d’assaut les dortoirs des militaires mais les sentinelles ont fait échouer l’attaque en tirant sur les assaillants. Si l’assaut avait réussi, des dizaines de soldats auraient été tués dans leur sommeil. L’enquête a montré que des groupes armés étaient postés sur les hauteurs surplombant le barrage pour soutenir les éléments qui ont mené le premier assaut.

    Le fait que cette (courte) analyse sorte dans le Al Joumhouria d’Élias Murr est une indication intéressante. Cela témoigne-t-il de l’inconfort des chrétiens du 14 Mars face aux actions des islamistes syriens (pourtant soutenus ouvertement par leur camp) ?