AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • A l’internaute... (06.13) - Lieux Communs
    https://collectiflieuxcommuns.fr/spip/spip.php?article677

    L’existence de notre site est loin d’impliquer notre assentiment quant à la technique dont il procède, pas plus que diffuser nos brochures ou nos tracts ne se fait sans la conscience que cela implique également une bonne partie du fonctionnement de notre société actuelle et de l’impact qu’elle génère sur les ressources dites naturelles. L’utilisation d’#internet ne nous semble pas du tout un progrès en soi, et pour plusieurs raisons, la toute première étant que l’informatique généralisé déshumanise tous les jours un peu plus notre quotidien. Pour le dire en quelques mots, il ne nous semble pas que la lecture ou l’écriture gagnent en qualité, que la mémoire individuelle ou collective se renforce, que la confusion généralisée diminue, ou encore que les relations entre les gens s’améliore d’une quelconque façon. Et c’est peu de dire que nous constatons, jour après jour, exactement le contraire.

    • d’excellents conseils (certes connus mais méritant toujours d’être rappelés)

      Le fossé entre ceux qui connaissent et les newbies est effarant, oui il faut répéter sans cesse, mais parce que la majorité des internautes ignorent les outils qu’ils utilisent.
      J’ai relevé un nombre considérable d’interventions d’abrutis dans les médias qui diffusent l’idée (après l’affaire de #PRISM) que nos #données_personnelles ne sont que des photos de vacances à la plage et que vraiment ha ha ha tout le monde s’en fout (NRJ) ou que dans l’autre sens, si on veut ne pas être sous surveillance constante, il ne faut pas utiliser d’ordinateur (France Inter). Il faudrait au moins que chacun dispose d’un mode d’emploi basique même si ça fait rigoler les pros (internet avec des moufles…) et de quelques informations de base quand il achète un ordi. Ou au minimum savoir ce qu’implique l’utilisation de certains outils ( Windows, facebook, Google, etc) dans le circuit de dépendance et d’emprisonnement mental.
      On fait bien attention à ce qu’on mange pourtant ! on essaie de ne pas acheter du poulet en batterie ? et personne ne nous dit d’arrêter de manger ah ah ah. Bref, juste avoir les moyens de départ pour réfléchir un peu aux implications technologiques !
      Tant que les pouvoirs publics continueront de faire la sourde oreille au viol de nos données, le trafic du suivi comportemental électronique continuera de rapporter 39 milliards de dollars sur le dos des utilisateurs et de leurs libertés.

      #technocratie

    • Rien de bien étonnant à cette ambiguïté, puisqu’il s’agit de parler des mêmes usages d’internet que celui fait par les publicitaires, à savoir, polluer l’espace public avec des discours hypocrites dans l’espoir de gagner quelques esprits de plus à une cause.

      Il en sera du Web comme du reste à savoir que bientôt, ne resteront plus que les robots enquêteurs, les néons clignotants et quelques fantômes égarés, tandis que le monde ira chercher ailleurs l’oxygène accaparé par les vendeurs de rêve.