Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Jardins, débrouille, partage : comment Detroit redémarre - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Jardins-debrouille-partage-comment,50734.html

    Aujourd’hui, c’est le cas. L’#écologie est devenue l’un des piliers de cette action multiforme au même titre que les enjeux sociaux ou éducatifs. Mais ce n’est ni une tendance, ni la motivation principale. Les gens se sont mis à cultiver par nécessité. Quand les entreprises et les habitants ont quitté Detroit, les supermarchés ont suivi le mouvement. Des quartiers entiers se sont alors transformés en déserts alimentaires. Cela signifie que si leurs résidents veulent acheter des fruits ou des légumes, ils doivent parcourir plusieurs kilomètres. Or, comme à Detroit se déplacer est cher ou compliqué, ils se rabattent sur de la nourriture malsaine (junk food) à proximité. Ce qui entraîne les conséquences que l’on connaît : diabète, obésité… Dans ces circonstances, la notion de « droit à la sécurité alimentaire » est devenue centrale et, afin d’atteindre cet objectif, les habitants se sont réappropriés la production alimentaire.

    #alimentation #souveraineté_alimentaire #solidarité #jardins_urbains

    • Inutile donc de chercher bien loin les moyens de mettre fin à l’exploitation prolétarienne. Detroit illustre parfaitement le chemin à suivre, sans révolution, sans violence, et sans tracas.

      Le Capital n’existe que pour permettre à ses propriétaires d’affirmer leur primauté sur leurs semblables par l’accaparement des fruits de leur travail. Quand ce qu’on peut accaparer ne permet plus de dominer, les capitalistes s’en vont.

      Autrement dit, la crise économique est libératrice. Lorsque le travailleur ne produit guère que ce qui lui est nécessaire pour vivre, l’exploiteur perd la possibilité d’accaparer et disparaît. Mieux encore, lorsque les travailleurs se retrouvent privés des moyens de consommer les produits au mieux inutiles, au pire toxiques, produits par les usines capitaliste (films américains, culture, merde en barre chocolatée, viande industrielle, médecine de pointe), c’est le capitalisme mondialisé qui s’effondre, comme à Detroit, emportant avec lui la classe parasite.

      Autrement, moins on en fait, mieux ça marche !