#Damir_Sagolj : l’#image qui a fait débat
La #guerre, c’est le chaos, la mort, le sang. C’est aussi de longs moments d’attente, d’autres peu spectaculaires, parfois des instants plus légers. Mais, en #photographie, un #stéréotype domine : afficher l’#horreur du conflit dans un cadre à la composition parfaitement maîtrisée, souvent nourri de références artistiques. Les emprunts à l’#iconographie_religieuse ne manquent pas. La lumière est sculptée comme dans un tableau en clair-obscur, les #victimes innocentes prennent des visages de madones et fabriquent des icônes propres à personnifier un #conflit qui semble lointain et irréel.
Le #photojournaliste est responsable de son cadrage, mais aussi de la #légende qui accompagne l’image. Il doit par exemple veiller à ce que des éléments importants pour la compréhension de l’événement mais absents du cadre figurent dans le texte qui l’accompagne.
Une autre image, plus ancienne, de Damir Sagolj a fait #débat. Elle montre un soldat américain en pleurs tenant dans ses bras une petite fille irakienne, le 29 mars 2003. La guerre en #Irak a commencé quelques jours plus tôt. Le photographe est « embedded », c’est-à-dire embarqué avec les #soldats américains, et sous leur contrôle, afin de suivre leur progression.
–-> v. image ci-dessous :