Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • De la banlieue au Nord, la même main destructrice... | Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/829442/de-la-banlieue-au-nord-la-meme-main-destructrice.html

    La source du 8 Mars affirme, dans ce même contexte, que la théorie du 14 Mars après l’attentat de Roueiss selon laquelle il s’agit d’un moyen de pression sur le Hezbollah pour le pousser à retirer ses troupes de Syrie est aussi tombée, puisque la violence aveugle a frappé hier les fidèles sunnites à la sortie de la mosquée dans une volonté évidente de les pousser à s’en prendre aux chiites ou aux alaouites de Baal Mohsen. Le plan est donc clair, selon la source du 8 Mars, et il faut avoir le courage de le dénoncer en se plaçant au-dessus des considérations purement confessionnelles. C’est dans ce sens que Nasrallah avait invité les différents protagonistes à ne pas assurer de couverture politique ni d’environnement social favorable aux takfiristes, qui seraient donc, selon la source du 8 Mars, derrière le double attentat d’hier.
     
    Cette thèse n’est pas partagée par certains courants de Tripoli, notamment par Daiya Chahhal, qui a refusé de porter une accusation contre les takfiristes, se demandant même comment ils pourraient se faire sauter eux-mêmes, dans une allusion au fait que la première charge a explosé devant la mosquée al-Taqwa dont l’imam est le cheikh salafiste Salem Rafei connu pour ses positions hostiles au régime syrien. Cheikh Chahhal n’a donc pas lancé d’accusations précises, mais il a repris la théorie de la communauté sunnite (Ahl al-Sounna) prise pour cible... 
     
    Ce qui signifie que le sang qui coule dans la banlieue sud de Beyrouth et à Tripoli ne parvient pas à unifier les Libanais qui sont pourtant à bord du même bateau en train de se noyer. La solution pour éviter le naufrage ? La source du 8 Mars pense que même avec la plus grande fermeté et vigilance du monde, l’armée et les services de sécurité ne peuvent pas totalement enrayer le terrorisme s’ils ne sont pas soutenus par une initiative politique. Le sauvetage passe donc forcément par la formation d’un gouvernement rassembleur qui regrouperait toutes les parties, pour leur permettre de s’entendre sur les questions vitales, en laissant de côté les dossiers conflictuels liés à la crise syrienne. Mais comment y arriver avec le refus du 14 Mars de la participation du Hezbollah au gouvernement ?