Toujours plus de #murs dans le monde
Alors que l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 proclame le droit à chacun à « circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État », et à « quitter tout pays, y compris le sien et à y revenir », l’Union europenne n’a eu de cesse de déployer une myriade de dispositifs pour empêcher, ou plutôt canaliser les flux migratoires. C’est la tentation du mur. Tandis que La Grèce amorce la construction d’un mur le long de sa frontière avec la Turquie, l’Atlas des migrants en europe (2e édition) dont est issu cette carte que j’ai réalisé, nous apprend que le nombre de murs, #barrières et #clôtures dans le monde a triplé depuis la chute du mur de Berlin. En 2011, il y avait 48 murs recensés dans le monde, souvent construits dans un but affiché d’empêcher les #migrations. Cela représente plus de 30 000 kilomètres linéaire. Par ailleurs, les études montrent que ce dispositif n’empêche en aucun cas les gens de passer. La construction de murs constitue plutôt un aveu de faiblesse et une réponse inadaptée à un risque fantasmé. Comme la plupart des dispositifs mis en place par l’Union européenne dans le cadre de sa #politique_migratoire, les murs n’empêchent pas les flux, ils les détournent.