Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Le 8 Mars croit en l’imminence d’une frappe occidentale en Syrie... – Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/830087/le-8-mars-croit-en-limminence-dune-frappe-occidentale-en-syrie.html

    Ayant eu vent de ces préparatifs, le régime a mené mercredi dernier une opération préventive à Ghouta et il a réussi à occuper les tours abbassides qui surplombent la capitale et en même temps la région de Jobar. Cette opération a d’ailleurs été appelée « Le bouclier de la capitale » et l’armée a mobilisé pour cela cinq unités blindées. Si elle avait été menée à son terme, elle aurait permis aux forces du régime de remporter une nouvelle victoire stratégique, pacifiant toute la région allant de la capitale vers la Jordanie et le Liban, en passant par Zabadani et Qaboun, et arrivant pratiquement jusqu’au jurd de Ersal.

    Les milieux du 8 Mars sont ainsi convaincus que l’affaire des armes chimiques a été immédiatement lancée pour contraindre le régime à arrêter son offensive et permettre ainsi aux forces de l’opposition de reprendre leur souffle et se réorganiser. Ceux qui appuient l’opposition syrienne seraient désormais convaincus que celle-ci ne sera pas en mesure de reprendre l’initiative sur le terrain sans une intervention étrangère. L’idée est toutefois de trouver un juste équilibre entre l’affaiblissement du régime, sans pour autant aboutir à une victoire des extrémistes du Front al-Nosra, dont les Américains ne veulent pas, le chef d’état-major le général Dempsey l’ayant répété à plusieurs reprises. C’est d’autant plus délicat que, sur le terrain, les extrémistes sont en train d’écarter l’Armée syrienne libre. Par exemple, c’est la brigade « al-Baraa », affiliée au Front al-Nosra et qui dépend directement du colonel Allouche, qui assure la protection de la commission d’enquête internationale dans la zone sous contrôle de l’opposition à Ghouta, alors que théoriquement c’est l’ASL et son chef régional Khaled Hbous qui auraient dû le faire.