• Après le drame du Mediator, que les élites de la santé se réveillent !
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    Le drame du Mediator a déclenché au sein du système sanitaire français, et au-delà, une onde de choc d’une intensité et d’une amplitude inédites. Les faits : le deuxième laboratoire pharmaceutique français (Servier) a maintenu sur le marché, pendant plus de dix ans, le Mediator en dissimulant aux prescripteurs et aux consommateurs la présence d’un poison mortel dans sa composition. Par contre, l’Agence française du médicament était informée de la présence ce poison.

    Une instruction pénale est sur le point d’aboutir. Elle permettra à la justice de déterminer les culpabilités, à la suite de multiples mises en examen visant aussi bien des dirigeants du laboratoire que des personnalités politiques ou des responsables de santé publique. Les délits visés sont, outre la tromperie aggravée, l’escroquerie et l’homicide involontaire, des suspicions de prises illégales d’intérêts, notamment par ceux-là mêmes qui exerçaient la mission de « gendarmes » du médicament.

    C’est pourquoi, une fois le drame révélé, de nombreuses dispositions ont été prises pour renforcer la police sanitaire, le contrôle et la transparence des liens d’intérêts des experts missionnés par l’autorité publique, ainsi que la protection des désormais fameux « lanceurs d’alerte ». Ces mesures sont plus souvent des demi-mesures, comme peut être qualifié le « Sunshine Act », récemment décrété, qui n’impose aucune transparence sur les contrats souvent juteux liant médecins et industriels et se contente de toiletter modestement l’ancienne loi dite « anticadeaux ».

    Or, les contrats de consultance avec des médecins, souvent universitaires, constituent parfois des compléments de rémunération très significatifs. L’expérience du Mediator a montré combien ces contrats pouvaient affecter la faculté de jugement médical et la lucidité sur la dépendance, même induite par cette prise d’intérêt. Les dérives observées chez des professeurs réputés - à la rigueur tout juste connus - démontrent la puissance envoûtante de la consultance occulte, puisque personne, pas même l’ordre des médecins qui en est réglementairement informé, n’est en droit de les rendre publiques.

    #santé
    #Médicament
    #Mediator
    #Servier

    • Il est pratiquement impossible d’obtenir des données épidémiologiques un peu précises dans ce pays. Le principal organisme collecteur d’information (la Sécu) n’a pas l’air de vouloir (ou d’être en mesure de) faire le boulot de traitement des données.
      Si tu remarques autour de toi des coïncidences médicales de nature à dépasser la simple probabilité statistique, tu te rends compte qu’il n’y a absolument rien de prévu pour, sans spécialement sonner le tocsin, juste poser la question d’une possible anomalie localisée.

    • Le traitement des données pourrait se faire à partir de la carte Vitale , mais là on va se heurter aux données confidentielles qui « seraient susceptibles » d’alimenter la(les) base(s) de données ie : entreprises, assurances , mutuelles ,,,,,

    • Ah voila @uston, ce que les industries attendent depuis 1978 (#safari), la stratégie est en place pour obliger au recroisement des donnés avec un seul identifiant et bien entendu faire croire aux gens que c’est inévitable, si c’est pour leur santé…
      #fumisterie #danger #données_personnelles
      La stratégie d’escalade du violeur est en place depuis 35 ans avec insistance pour rendre ridicules les refus de sa proie.
      Pourtant ça fait très longtemps que les données de santé (donc confidentielles) qui transitent par la CPAM (sécu) ou la carte vitale sont traités par des entreprises privées. Juste, ils attendent que vous en vouliez plus.