Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • 343 putes contre 343 salauds - Politis
    â–șhttp://www.politis.fr/343-putes-contre-343-salauds,24302.html

    Le problĂšme, c’est que ce sont les « clients » qui rĂ©agissent, touchĂ©s au portefeuille (et pas que), alors qu’ils n’ont pas tellement rĂ©agi au dĂ©lit de racolage passif qui, lui, a directement pĂ©nalisĂ© et prĂ©carisĂ© les prostituĂ©es. Le problĂšme, c’est qu’il ne s’agit pas lĂ  d’un Ă©lan libertaire mais d’une pulsion libĂ©rale pour consommer du sexe comme n’importe quelle #marchandise.

    #prostitution

    • On en remet une couche : ▻http://www.mouvementdunid.org/343-salauds-le-Mouvement-du-Nid

      La pĂ©tition "Touche pas Ă  ma pute ! Le manifeste des 343 salauds" tombe Ă  point nommĂ©. Quelle meilleure maniĂšre de tomber le masque ? Quel plus bel aveu de la vraie nature de ces hommes de pouvoir – blancs, aisĂ©s, connus – prĂȘts Ă  tout pour sauver un « droit » en plein naufrage ? Un « droit » qui n’en est plus un : celui de voir garanti leur bon plaisir en extorquant un consentement sexuel Ă  des personnes qui n’ont pas les moyens de leur dire non.

      Mais ce que je prĂšfĂšre, c’est ça :

      1 881 hommes contre la prostitution

      343 ringards se battent pour une cause machiste perdue. Dans le dĂ©bat en cours sur l’abolition du systĂšme prostitueur, quelques hommes mĂ©diatisĂ©s ont l’indĂ©cence de singer le courageux combat des femmes pour le droit d’avorter (1971) en lançant une pĂ©tition intitulĂ©e « Les 343 salauds ».

      Dans le sous-titre « Touche pas Ă  ma pute ! », dĂ©calque ignoble du combat anti-raciste (1985), l’adjectif possessif traduit leur mĂ©pris pour les femmes dans la prostitution.

      Cette pĂ©tition rĂ©ac prĂ©tend que la volontĂ© d’abolir la prostitution serait « une guerre faite contre les hommes ». C’est tout le contraire : nous, ZĂ©romachos, hommes engagĂ©s contre le systĂšme prostitueur, affirmons que le combat pour l’abolition de la prostitution est avant tout un combat pour l’ÉgalitĂ©.

      Cette lutte progressiste, Ă  la suite de femmes courageuses et aussi d’hommes tels Zola, Hugo ou JaurĂšs, nous libĂšre d’un diktat qui a amenĂ© des gĂ©nĂ©rations d’hommes Ă  se comporter en « salauds ». Que certains s’en revendiquent encore ne les honore pas. Ils perpĂ©tuent ainsi des comportements dĂ©gradants et archaĂŻques.

      Nous, #ZĂ©romachos, voulons un autre avenir ; nous exprimons notre dĂ©sir de libertĂ© et de plaisir sexuel pour les hommes et aussi pour les femmes, oubliĂ©es de la « libĂ©ration sexuelle ». Aussi disons-nous Ă  ces quelques hommes : « Vous voulez retourner Ă  l’époque de l’esclavage ? Pas nous ! »

      Car, avec des femmes et des hommes lucides, nous travaillons Ă  l’avĂšnement d’un monde sans esclavage, sans viol, sans prostitution. Pour que celle-ci disparaisse, il faudra du temps. À condition que les « salauds » pĂ©titionnaires comprennent l’analyse de Françoise HĂ©ritier : « Dire que les femmes ont le droit de se vendre, c’est masquer que les hommes ont le droit de les acheter. »

      Nous rĂ©pondrons Ă©galement aux « 343 salauds » par un spot vidĂ©o qui montrera la violence des « clients » prostitueurs.

      Mise en ligne le 7 novembre Ă  minuit !

      Les porte-parole Gérard Biard, Patric Jean et Frédéric Robert

      â–șhttp://zeromacho.wordpress.com/2013/10/30/1881-hommes-contre-la-prostitution

    • La rĂ©ponse de Morgane Merteuil, du Strass

      Abjecte, votre refus de reconnaĂźtre vos privilĂšges, et votre discours anti-fĂ©ministe qui voudrait nous faire croire que vous ĂȘtes les pauvres victimes des progrĂšs fĂ©ministes : alors que vous dĂ©fendez votre libertĂ© Ă  nous baiser, nous en sommes Ă  dĂ©fendre notre droit Ă  ne pas crever. La pĂ©nalisation des clients, en ce qu’elles condamne de nombreuses femmes Ă  toujours plus de clandestinitĂ©, n’est certainement pas un progrĂšs fĂ©ministe, et c’est Ă  ce titre qu’en tant que putes nous nous y opposons. Car c’est bien nous putes, qui sommes stigmatisĂ©es et insultĂ©es au quotidien parce que vendre des services sexuels n’est pas considĂ©rĂ© comme une maniĂšre « digne » de survivre. Nous, putes, qui subissons chaque jour les effets de la rĂ©pression. Nous, putes, qui prenons des risques pour notre vie, en tant que clandestines dans cette sociĂ©tĂ© qui ne pense qu’à nous abolir. Alors n’inversez pas les rĂŽles, et cessez donc de vous poser en victime, quand votre possibilitĂ© d’ĂȘtre clients n’est qu’une preuve du pouvoir Ă©conomique et symbolique dont vous disposez dans cette sociĂ©tĂ© patriarcale et capitaliste.

      Abjecte, enfin, mais dans un style qui n’a rien Ă  envier aux abolitionnistes que vous prĂ©tendez combattre, votre paternalisme, lorsque vous Ă©noncez « touche pas Ă  ma pute » : nous ne sommes les putes de personne, et encore moins les vĂŽtres.

      â–șhttp://www.lexpress.fr/actualite/manifeste-des-343-salauds-l-abjection-n-a-plus-de-limites_1295514.html

    • C’est pas faux-cul, c’est de la recup’ minable.

      Ça piĂ©tine « touche pas Ă  mon pote » et le manifeste des salopes de 1971.

      C’est du marketing de bas Ă©tage rĂ©alisĂ© pour faire du buzz et ... Ça marche !

      C’est pour permettre Ă  des starlettes du petit Ă©cran de rester sur le devant de la scĂšne. 18 trous du cul dont on ne devrait mĂȘme plus parler tellement on sait dĂ©jĂ  qui il sont...

    • C’est aussi la banalisation permanente de la rĂ©acosphĂšre et ce n’est pas anodin. Parce que ça va avec le recul de beaucoup de droits rĂ©els pour les femmes, actuellement. Avec un certain discours, aussi, des attitudes, des pratiques qui font que chaque matin, j’ai impression de me rĂ©veiller dans les annĂ©es 60.
      Sauf que, mĂȘme pas, parce que, justement, les annĂ©es 60 Ă©taient porteuses du ras-le-bol de conformisme petit-bourgeois qui Ă©touffait la sociĂ©tĂ©, alors que maintenant, tu sens bien le corps social qui rĂ©clame sans cesse le retour au bon vieux temps totalement fantasmĂ© des rĂ©acs les plus indĂ©crottables. En fait, je pense qu’on est plus dans les annĂ©es 30.
      Et je n’aime pas du tout ça.

    • Visiblement, elle assume...

      ▻http://www.europe1.fr/France/Manifeste-des-343-salauds-on-defend-la-liberte-1693485

      « Un tombereau d’injures ». Elle n’en revient pas. Elisabeth LĂ©vy, la directrice de la rĂ©daction du mensuel Causeur Ă  l’origine du Manifeste des 343 salauds, dĂ©plore « des rĂ©actions d’une violence sidĂ©rante » aprĂšs la diffusion d’extraits de ce texte mercredi. « On ne pouvait pas anticiper un truc pareil, un tel tomberau d’injures. On a l’impression d’avoir profanĂ© quelque chose », explique-t-elle Ă  Europe1.fr.

      Abject ou injurieux, camarade, choisi ton camp !

    • Elle a quant mĂȘme quelques alliĂ©s Elisabeth LĂ©vy les pedophiles associĂ©s semblent avoir aimer son initiative
      “Touche pas Ă  ma petite pute” (lettre ouverte au CSA)
      ▻http://television.telerama.fr/television/touche-pas-a-ma-petite-pute-lettre-ouverte-au-csa,104479.php#xto

      un communiquĂ© de l’APA intitulĂ© « Touche pas Ă  ma petite pute ». « L’APA, Association des pĂ©dophiles anonymes, demande au CSA de ne pas interdire la diffusion d’une Ă©mission amĂ©ricaine, rebaptisĂ©e Mini-Miss
 qui sera la plus belle ? » L’APA s’oppose donc Ă  la tentative de censure du ComitĂ© Miss France et fait sienne la rĂ©solution des 343 salauds qui refusent de « cĂ©der aux ligues de vertu qui en veulent aux dames de petite vertu » et aux fillettes en petite tenue. « Ce programme de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© diffusĂ© sur NT1, poursuit le communiquĂ©, qui met en scĂšne des fillettes en bas Ăąge dans des conditions insoupçonnĂ©es en France, constitue un outil indispensable Ă  la comprĂ©hension de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine contemporaine. »

      #gorafi_encore_plagié

      edit - aprĂšs vĂ©rification c’est une parodie, je ne savait pas que tĂ©lĂ©rama avait ouvert une rubique gorafi

      edit2 - j’ai dĂ©placĂ© mes digressions sur le "virilo-carnisme" sur un post Ă  part pour pas faire partir la discussion dans tous les sens ^^
      ▻http://seenthis.net/messages/191151