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  • Google : les salariés bousculent le mythe
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2013/11/06/01007-20131106ARTFIG00493-google-les-salaries-bousculent-le-mythe.php

    « Arrogance et sexisme »

    « Beaucoup de gens qui travaillent chez Google ont le sentiment d’avoir tous les droits parce qu’ils sont issus de l’élite », témoigne une ancienne directrice des ressources humaines. « Bien sûr, ils tiennent ces travers de leurs années d’étude, pas de leur expérience professionnelle », relativise-t-elle. « Le plus dur pour moi, hormis l’arrogance, c’était le sexisme », raconte une ancienne conceptrice. « Combien de fois les garçons sont-ils arrivés pieds nus au bureau, dans l’indifférence générale. Mais dès qu’une fille se risquait à faire la même chose, elle passait pour un alien », poursuit-elle.

    Une sélection drastique… mais des tâches mesquines

    « Ce qu’il y a de pire dans cette boîte, c’est le décalage entre l’exigence du recrutement et la simplicité d’un grand nombre de missions », écrit Vlad Patryshev, resté trois ans et demi à Mountain View. « Fraîchement diplômés des meilleures écoles, des dizaines d’ingénieurs partagent leur temps entre support technique pour la pub, suppression de contenus signalés ou rédaction de codes pour changer la couleur des boutons du site », dépeint un salarié anonyme.

    Impossible de changer seul la donne

    « J’ai travaillé trois ans pour Google. J’ai eu beaucoup de mal à partir, mais un facteur m’a aidé à prendre cette décision : mon impact sur l’entreprise en tant qu’individu était dérisoire (…). À moins d’être un ingénieur extraordinairement talentueux, de créer quelque chose de neuf, vous n’êtes qu’un type qui graisse les rouages de la machine », rapporte un développeur, actuellement chez YouTube. Pour la moindre tâche, il est difficile de passer outre le feu vert des « top managers » : Larry Page, Nikesh Arora, Laszlo Boke et Susan Vojcicki. « Ceux-là décident, les autres surfent sur la vague », relate un salarié après cinq années d’expérience. En clair, Google a fait sa mue : on est bien loin de l’esprit start-up des débuts.

    #Google #entreprise #sexisme #mythes