« CyberChina (une enquête de l’inspecteur Chen) », excellent roman de Qiu Xiaolong où le héros, un peu trop âgé pour être parfaitement à l’aise avec les NTIC, va devoir résoudre une affaire de suicide ou de meurtre dont le point de départ était une de ces dénonciations vigoureuses d’un cadre corrompu, dénonciations qui sont une des rares libertés laissées aux internautes chinois par la dictature.
Les amateurs des romans policiers d’Andrea Camilleri noteront que l’inspecteur Chen, comme le commissaire Montalbano, passe pas mal de temps au restaurant, et fait attention aux pâtes autant qu’aux indices.
Pour la partie Internet, il y a peu de détails techniques, mais ils sont tous corrects, ce qui n’est pas le cas dans tous les romans policiers. L’auteur décrit avec subtilité le jeu du chat et de la souris entre le pouvoir maoïsto-capitaliste et les internautes.