• #Chili
    Le gouvernement retire du Congrès la ‘Loi #Monsanto’ controversée
    http://www.merid.org/fr-FR/Content/News_Services/Food_Security_and_AgBiotech_News/Articles/2014/Mar/20/Chile.aspx

    Invoquant des préoccupations relatives aux droits des petits et moyens agriculteurs, le gouvernement chilien a annoncé cette semaine son intention de retirer du Congrès une loi de brevet sur les semences. Cette loi communément appelée « Loi Monsanto » visait à mettre à jour la législation chilienne concernant le #brevetage des #semences et des #plantes. Si ses défenseurs affirment qu’elle est nécessaire pour s’assurer que le Chili reste compétitif dans l’industrie, les critiques soutiennent qu’elle profite largement aux grands développeurs de semences, au détriment des petits #agriculteurs.

    S’adressant à la presse, le Secrétaire général de la Présidence Mme Ximena Rincón a déclaré : « [Le gouvernement a] retiré la Plant Growers Law (Loi sur les producteurs de plantes) du processus législatif, pour effectuer une analyse qui prenne en compte les connaissances nationales et internationales dans ce domaine et protège les droits des communautés agricoles, des petits et moyens agriculteurs et le patrimoine semencier de notre pays ». Le retrait a été salué par des activistes qui avaient conduit des marches l’année dernière contre la législation et Monsanto. Le Chili est l’un des plus gros exportateurs de semences transgéniques au monde, mais la vente d’aliments génétiquement modifiés produits dans le pays est interdite.

    • GRAIN — Chile Derails ‘Monsanto Law’ That Would Privatize Seeds
      http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4915-chile-derails-monsanto-law-that-would-privatize-seeds

      “There are three possible scenarios that could occur now,” explains Francisca Rodriguez of Anamuri and the Latin American Coordination of Rural Organizations (CLOC-Via Campesina). “The best would be that the president (Michelle Bachelet) agrees to permanently withdraw the bill.” However, the government could also choose to set up a mixed commission to investigate its impact, which would mean consulting social and environmental organizations as well as corporate organizations. The third and worst option in the eyes of peasant and indigenous rights groups is that the bill could be rewritten and reintroduced by the Agricultural Commission.

      “The corporate lobby is large and powerful and they will try to reintroduce the bill,” Rodriguez warns. Corporate stakeholders who seek to privatize seeds and facilitate the spread of GMO crops around the world face widespread resistance in Chile but continue to have the upper hand in terms of political power and wealth.

      If the seed patenting law does resurface in Chile, organized groups of women, peasants, and indigenous communities appear ready to continue to defend their rights to seeds and small-scale agriculture.

      “We need to keep insisting publically that the president withdraw it for good. We have to continue organizing,” concluded Rodriguez.