AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Niveau de vie, toujours plus d’#inégalité !
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article661

    Le niveau de vie de l’immense majorité d’entre nous ne cesse de baisser. Les pauvres sont été les plus touchés, les plus riches, eux tirent leur épingle du jeu.

    La crise n’est pas là pour tout le monde ! Entre 2008 et 2010 [1] ce sont les ouvriers et les employés qui ont connus la plus forte baisse de leur niveau de vie. Une baisse de 2,4% pour les ouvriers et de - 2,2 % pour les employés. Alors qu’en parallèle les cadres supérieurs n’ont connu aucune baisse sur la même période. Ils ont même gagné 590 euros de plus en moyenne. En 2011, le niveau de vie a augmenté uniquement pour la moitié la plus aisée de la population. Pour la moitié la plus modeste, il recule encore.

    Au milieu des années 1970, un ouvrier pouvaient espérer atteindre le niveau de vie d’un cadres en un peu plus de trente ans. Aujourd’hui, il lui faudrait 150 ans...

    Niveau de vie : du simple au double ! Le revenu professionnel mensuel moyen d’une profession libérale est d’un peu plus de 4 000 euros par mois, aux alentours de 3 000 euros pour les cadres supérieurs et entre 1 400 et 2 000 euros pour les catégories populaires...

    Ces écarts se sont encore creusés. Ainsi en 2001, en France, les 10 % les plus riches avaient un revenu 6,2 fois supérieur aux 10 % les plus pauvres. En 2011, cet écart s’est creusé. Il est maintenant 7,2 fois supérieur.

    Notons qu’à ces inégalités, il faut ajouter les revenus financiers et ceux du patrimoine, par exemple les loyers. Les loyers que nous payions, et qu’ils encaissent ! Pour les 10 % de personnes les plus aisées, ils représentent 27 % du revenu disponible en plus de leurs revenus professionnels.

    La pauvreté augmente ! En 2010 le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 % en France. 14,1% de la population, soit 600.000 personnes, vivent avec moins de 964 euros par mois. En 2011, ce pourcentage a encore augmenté, il est de 14.3%. C’est son plus haut niveau depuis 1997.

    Les plus touchés sont principalement les inactifs : les retraités (11 % ), les chômeurs (16 %) et surtout les enfants de moins de 18 ans (63%). Le taux de pauvreté des moins de 18 ans atteignait 19,6% en 2010, soit 2,7 millions d’enfants pauvres !

    Ceci, c’est en France, aujourd’hui ! De plus, les périodes de chômage étant plus longues, le nombre de chômeurs qui ne perçoivent plus d’indemnisation augmente fortement et les revalorisations des allocations chômage ont été inférieures à l’inflation.

    Les crédits et les dettes ! A cela s’ajoutent les dettes à rembourser. Pour faire face à l’urgence, les ménages doivent emprunter. En 2010, 46% des Français avaient un crédit en cours. 18% des ménages remboursent chaque mois plus de 30% de leur revenu disponible...

    [1] Derniers chiffres officiels publiés - sources : INSEE, L’Expansion, Le Parisien, L’observatoire des inégalité.

    #Un_Autre_Futur avril 2014