Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Attention, tu vas tomber de ta chaise : Rifi : Hariri considering making central Tripoli a new Solidere
    https://now.mmedia.me/lb/en/lebanonnews/543168-rifi-hariri-considering-making-central-tripoli-a-new-solidere

    Justice Minister Ashraf Rifi said that Future Movement leader Saad Hariri is considering following the example set by his father, former Prime Minister Rafiq Hariri, by redeveloping Tripoli’s Syria Street - the center of much of the northern city’s violence.
     
    “I learnt from Social Affairs Minister Rashid Derbas that Hariri is thinking seriously about making Syria Street a model street,” Rifi told Future TV on Sunday.
     
    “[The project would resemble] what Rafiq Hariri made out of the [Green Line] in Beirut: Solidere, an artistic masterpiece of which we are proud.”
     
    He added: “Likewise, we shall see Syria Street become an artistic masterpiece... at the hands of Saad Hariri. The people will forget the periods of military conflict, fighting, shelling, and mortar fire.”

    Évidemment, si tu rases des quartiers entiers de Tripoli en expropriant des gens ruinés par les affrontements pour construire un décor de ville-fantôme avec des magasins de luxe sans clients, que même les ultra-riches ne veulent pas habiter, tout de suite l’ambiance va être plus calme. Après, « artistic masterpiece », je sais pas…

    • Le Histoire de Beyrouth de Samir Kassir n’est désormais plus très récent, mais je me souviens que ça faisait une agréable lecture pour la plage. Mais je pense qu’il faudrait directement demander conseil à @rumor, qui est évidemment la référence absolue (comme son nom l’indique) en matière de villes du Moyen Orient.

    • L’histoire ne vieillit pas trop mal, en général, et le livre de Kassir reste certainement la synthèse de référence (en gros il s’arrête en 2000). Toutefois, il souffre à mon avis d’un défaut de point de vue : il est vraiment écrit à partir du centre et il se focalise presqu’exclusivement sur le centre (plutôt la ville municipale), de sorte que les périphéries sont construites un peu comme des problèmes et les raisons des troubles qu’on connaît.
      Plusieurs travaux ont beaucoup renouvelé ces derniers temps l’histoire des périphéries : le livre de Mona Harb, qui évoque la banlieue du Hezbollah (et qui est très accessible) : Harb M., 2010, Le Hezbollah à Beyrouth (1985-2005). De la banlieue à la ville, Karthala, 300 p.
      Sinon, un autre texte très court expose ce problème de point de vue et propose une autre manière d’écrire l’histoire de la ville : Fawaz M., 2013, Notes on Beirut’s Historiography : Towards a People’s History of the City, in Des banlieues à la ville. Espaces et acteurs de la négociation urbaine, Beyrouth, Presses de l’Ifpo, < http://books.openedition.org/ifpo/3452 > (consultation le 5 juillet 2013)