• Hefty medical expenses hurt Syrian #refugees in #Lebanon : Amnesty
    http://english.al-akhbar.com/content/hefty-medical-expenses-hurt-syrian-refugees-lebanon-amnesty

    Funding shortfalls and medical care gaps in Lebanon are forcing Syrian refugees to forgo treatment, run up huge debts or return to their war-ravaged homeland, Amnesty International said Wednesday. The rights watchdog said the international community bore a large share of the blame because of its “shameful failure” to fully fund UN refugee programs in Lebanon. read more

    #syria

    • (Beaucoup de sujets similaires en français en ce moment.) Suite à nos discussions précédentes, on a certainement intérêt à ne pas perdre de vue l’état de l’accès à la santé des populations pauvres au Liban en général : voir par exemple « État » de santé au Liban : une médecine à deux vitesses ?
      http://ifpo.hypotheses.org/5836

      À l’opposé de la médecine high-tech qui fait du Liban une référence valorisée dans tout le Moyen-Orient, Alissar Elias s’est intéressée, elle, à la santé primaire, à travers une étude sur les centres de soins et les dispensaires dans la ville d’El-Mina, l’une des municipalités les plus pauvres du pays (zone portuaire de Tripoli). Son approche « par le bas » permet de saisir de manière très empirique les différentes voies d’accès à la santé des populations précaires, parmi lesquelles de nombreux travailleurs étrangers, des déplacés et des réfugiés. S’il est vrai que les habitants des quartiers informels et squattés ne connaissent pas la même qualité de soins que les autres citoyens libanais, les structures de santé primaire restent relativement accessibles à des tarifs modestes (5 000 à 10 000 LL la consultation), grâce notamment aux réseaux d’ONG, d’associations religieuses et confessionnelles mais aussi d’initiatives conduites par un certain nombre de « militants de la santé » engagés dans des opérations de médecine communautaire. Par exemple, des élus municipaux de Tripoli et d’El-Mina, exerçant des professions médicales (généralistes, pédiatres, gynécologues, pharmaciens, etc.) acceptent de faire des consultations gratuites ou de fournir des médicaments à prix réduits. Au Liban, malgré le règne de la « santé de marché », il existe des formes de solidarité qui contribuent à réduire la « fracture socio-sanitaire ». Il n’en reste pas moins que ces modes de prise en charge sanitaire des populations précaires relèvent très largement de logiques de charité qui ne réduisent que partiellement et temporairement les inégalités d’accès aux soins, confortant ainsi le caractère dual du système de santé libanais.

    • Sinon, parmi les aspects scandaleux dénoncés par Amnesty :

      Others have opted to return to Syria to buy cheaper medicine or seek treatment, despite the risks in doing so.

      Je n’ai pas cherché de données exactes, mais j’ai plusieurs fois entendu que beaucoup de Libanais allaient chercher leurs médicaments en Syrie avant la guerre. Aux débuts de la guerre en Syrie, quelqu’un m’avait même fait remarquer qu’une des conséquences allait être que les Libanais eux-mêmes n’allaient plus pouvoir profiter des prix bas sur les médicaments syriens.