• L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.

      Et voilà ! L’intercommunalité sera encore un prétexte pour moins de démocratie : les présidents de communauté de communes ou d’agglomération n’étant pas élus au suffrage direct.

      Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.
      Économie locale ?!!! Quand on voit une « super » région qui s’étire de Chartres à Tulle et de Bourges à La Rochelle ! Non, mais, allo, quoi ! Il semblerait que le gouvernement est en train d’acter l’existence de la « diagonale du vide », alors qu’il aurait fallu procéder à l’inverse en revitalisant des zones de faible densité en développant les activités économiques sur place.

      Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne (mais encore ...) et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l’intérêt général (poil au trou d’balle) . Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays. (49-3, mon amour !)

      Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures. (Avec quels budgets et quelles ressources ? Le lobbying a de beaux jours devant lui.)

      Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques ( ce qui n’est pas une réponse à ma précédente question mais plutôt un figure de style propre à la langue des hauts fonctionnaires ). Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus. ( poil au c... )

      Fallait-il attendre de l’Élysée autre chose que ce communiqué verbeux ? #bullshit