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  • http://blog-libre.org/post/2014/06/04/souplesse-pour-le-domaine-public-le-droit-moral-et-le-droit-dauteur

    Le domaine public, indispensable à toute société, a un cadre juridique précis, tout comme le droit d’auteur et le droit moral qui en est l’une des composantes. Sont-ils indispensables ? Oui, sans aucun doute. Correspondent-ils encore et toujours à la réalité de nos sociétés du XXIe siècle ? Bien sûr que non. Doivent-ils être dépoussiérés, adaptés, modernisés ? Très certainement oui. Petit aparté pour dire que tant que le droit d’auteur sera en partie défendu avec des arguments du niveau de ceux pouvant être lus dans ce genre de billet les lignes ne sont pas près de bouger (et pourtant je ne suis en aucun cas un tenant du Parti Pirate). Il faut dire que Prieur est un habitué de la chose ; voir par exemple ce qu’en dit Lionel Maurel sur sur son blog. La SACD calquerait-elle sa politique de défense sur les réactions de quelques-uns des buralistes arc-boutés sur leur pré carré et sourds à tous les arguments pour protéger leurs clients des ravages du cancer ? Je me refuse à le penser et pourtant avec beaucoup de mauvaise volonté on pourrait presque y voir certaines « troublantes similitudes ». Fin de l’aparté.

    RomaineLubrique a publié un article bien intéressant, rédigé par aka, relatant l’intervention de l’artiste peintre franco-américaine (en l’occurrence la précision est importante) Gwenn Seemel faite à l’occasion du TedX de Genève, « En défense de l’imitation ». Elle justifie son choix du Domaine public et y explique en partie certains processus de création, mettant en avant une des qualités premières de l’homme, l’imitation et donc la copie, qui dès ses premiers jours participe à sa formation.