matlap

journaliste bastamag.net, fo-hebdo, mathlap@riseup.net - un peu d’informatique, beaucoup de bidouille - GPG : 0x1DC7B7D0

  • BUSINESS – Aux Etats-Unis, des assurances-vie pour que les entreprises profitent de la mort de leurs salariés | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/06/27/business-aux-etats-unis-des-assurances-vie-pour-que-les-entr

    Imaginez que votre entreprise vous demande de souscrire une assurance-vie à votre nom dont elle serait bénéficiaire. Autrement dit, qu’elle capitalise en attendant votre mort, non pas pour reverser alors le solde du compte à votre famille ou à vos proches, mais bien pour les empocher. Quelle serait votre réaction ? Les employés du quotidien californien The Orange County Register, eux, ont été interloqués.

    Ils ont en effet reçu un mail de la société Freedom Communications, propriétaire de la publication, leur demandant l’autorisation d’ouvrir une assurance-vie en leur nom et dont le bénéfice serait reversé à la caisse de retraite de la société, révèle un article du site du New York Times. La direction, malgré une intense campagne de communication, a fini par abandonner son projet devant les réticences des employés. Eux sont restés choqués.

    • Effectivement, cette histoire me disait vaguement quelque chose et l’article du NYT cité indique que cette pratique aurait été « régulée » (sic) en 2006.

      Mais je m’interroge sur un aspect de cette pratique : l’assureur doit évaluer son risque sur ce type d’assurance. cela doit passer a priori par un questionnaire voire une visite médicale pour le salarié.
      1. Si l’assureur refuse d’assurer un salarié (risque évalué trop important) comment réagit l’entreprise vis à vis de ce salarié (prochaine charette...)
      2. L’entreprise a probablement accès à l’évaluation de l’assureur (en France compliqué avec le secret médical mais voir 1.)
      La « ressource humaine » porte de mieux en mieux son nom.