Sabine Blanc

Pfff, LEGO, hacker, sécurité, etc.

  • L’open data telle qu’elle est orchestrée par le gouvernement anglais depuis 2010 ne permet pas aux pouvoirs publics de renouer avec la confiance : sous sa forme actuelle, l’État ne dévoile jamais tout ce qu’il renferme. Dans un effort d’ouverture, ces informations sont mises à disposition et réutilisées via des outils numériques, ce qui favorise l’émergence d’une nouvelle classe de spécialistes, intermédiaires nécessaires entre les données et le public. [...]

    Cette élite est-elle différente des technocrates traditionnels qu’on a l’habitude de voir oeuvrer au sommet de l’État ? Ont-ils des intérêts particuliers, sont-ils proches physiquement du pouvoir politique ?
    On peut considérer que la sorte de technocrate ou d’expert qui existait déjà est celle qui a pour charge les audits ministériels. Leur mission est de produire un rapport de performance, et de rendre leur évaluation publique. Au lieu de ça, le rôle de l’expert est maintenant d’aider les gens à suivre et comprendre la performance par eux même, en créant l’illusion que nous sommes tous des auditeurs et que le rôle de l’expert technocrate et bureaucrate est soudainement diminué.

    https://www.mysciencework.com/news/11398/l-open-data-est-il-un-leurre-politique

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