• Ça n’a pas pris une ride,

    Barbarisation moderne des guerres dans l’empire global : le paradigme de la guerre de banlieue- Alain JOXE
    http://asterion.revues.org/101

    La logique de la nouvelle guerre asymétrique du fort au faible fait que la force des uns est tellement supérieure qu’elle les rend incapables de penser les éléments nouveaux et différents d’une situation. Voulant maîtriser toutes les échelles, l’hyperpuissance court le risque d’arriver ainsi à toutes les échelles de barbarie.

    Israël en Palestine et au Liban et guerre d’Iraq : l’unilatéralisme imperial et les guerres asymétriques :
    http://www.cirpes.net/article137.html

    En tant que puissance militaire globale, l’Amérique possède dans la phase actuelle un intérêt précis à favoriser des guerres expérimentales indirectes : des guerres asymétriques et des guerres urbaines, destinées à forcer unilatéralement le comportement de populations entières, à les conditionner à accepter une reddition sans conditions, ou à lancer les communautés les unes contre les autres. Gérer ces guerres nouvelles est considéré ouvertement par les stratèges de l’équipe américaine actuelle, comme le fin du fin de la pensée militaire dominatrice. Ils ne s’en cachent nullement, mais au contraire en exposent clairement les principes et déploient, dans une littérature militaire accessible à tous, des débats intelligents, sur les meilleures méthodes pour gagner. dans ce type de guerre, où vaincre n’exige pas la reddition d’un état battu mais la soumission d’une société décomposée. [2]