Habere otium faciendi. Avoir le temps de faire (ou de ne rien faire). - le blog de corinne morel darleux
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Je sens que je vais adopter ce mot. Car j’apprends également que si l’Otium est une pratique solitaire, elle est toujours “socialement destinée et constituée”. Plus qu’une retraite, une suspension, comme cette pause d’inspiration et de régénération expérimentée au Japon, ou une parenthèse de préparation à la rentrée, ce qu’il n’y a pas si longtemps j’appelais repos fertile de l’été. Car en réalité l’Otium, contrairement à son dérivé Oisiveté, au sens aujourd’hui dévoyé et mis à mal par son corolaire, le célèbre “assisté”, intermittent, chômeur ou immigré... , désigne dans l’Antiquité un "loisir cultivé", le temps durant lequel une personne profite du repos pour s’adonner à la méditation, au loisir studieux et fécond.