Les noces de Gorafi. Ou comment est mort le second degré.
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Le résultat est désormais palpable. Les filtres, éditoriaux et algorithmiques qu’ils nous proposent, nous livrent un monde qui n’a de valeur que si nous entretenons avec lui un rapport de premier degré attentionnel, et dont tout le « second degré » ne doit permettre que de nous ramener vers ce premier degré, ce degré zéro de l’attention, vers ce temps de cerveau disponible, celui pendant lequel il importe peu de savoir si cet article émane du Figaro ou du Gorafi, celui où la seule chose qui importe est que nous partagions cet article au maximum, souvent d’ailleurs sans même le lire, pour entretenir le flux constant, le défilement incessant, et les monétisations associées. Sysiphe remplissant le tonneau des Danaïdes, tout en postant des photos de chats et en fredonnant Mr (...)