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    Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre : Anne-Marie Houdebine, Linguiste (Université Paris Descartes)

    Professeure de linguistique et sémiologie à l’Université René Descartes-Paris V où elle dirige le laboratoire de recherches en sémiologie et sémantique, Anne-marie Houdebine est fondatrice et présidente de l’Association Sémiologie actuelle et directrice de publication de la Revue du Laboratoire SEMEION. Elle est également psychanalyste.
    Son œuvre pionnière est à l’origine des études sur la sexuation et la langue ; elle a avancé dès 1975 la notion « d’imaginaire linguistique » qui permet de hiérarchiser les usages et partant les sujets parlants. Elle a également formalisé pour la première fois en 1984 une analyse systémique stratifiée dans la lignée de Roland Barthes. Ces travaux, et son rôle éminent dans l’étude des images et des discours sexistes, l’ont amenée à siéger dans la commission Benoîte Groult (1984-86) qui produisit l’arrêté sur la féminisation des titres et fonctions de 1986. Parmi ses multiples recherches théoriques et appliquées, il convient de rappeler ses publications en sémiologie et en linguistique psychanalytique sur Freud et Saussure ou Saussure et Lacan, sur la mémoire et la transmission (Germaine Tillion), sur l’identité conçue comme mosaïque (Edouard Glissant), sur les médias et la démocratie (Le Monde diplomatique), etc. À côté de ses très nombreuses contributions et articles, ses principales publications sont : La féminisation des noms de métiers : en français et dans d’autres langues (1998), L’Imaginaire linguistique (2002), L’Ecriture de Shoah. Une lecture analytique du film et du livre de Claude Lanzman (réédition en 2008).
    Elle est membre du Comité scientifique de l’Institut Emilie du Châtelet.

    Anne-Marie Houdebine fait un historique des résistances françaises a la féminisation des titres et des fonctions entre autres choses.