• Wikipedia : quand la fin du web libre se donne en spectacle
    http://blog.tcrouzet.com/2014/10/14/wikipedia-quand-la-fin-du-web-libre-se-donne-en-spectacle

    "Au temps du Net, faut-il encore des livres pour légitimer nos théories ? Est-ce à dire que des dizaines de citations sur des blogs ne valent pas pour légitimation ? Pas plus les vidéos ou les conférences publiques où cette théorie a été évoquée, certaines tenues dans des universités ou des colloques respectables ? Il semble que tel soit le cas pour certains Wikipédistes. Ils présupposent que des penseurs indépendants, eux seuls capables de proposer des approches disruptives, n’existent pas. Vous allez voir, cette logique va loin.

    Ils oublient surtout que Wikipédia elle-même selon leur critère n’a aucune espèce de légitimité. #c’est une initiative d’individus qui ont exactement le même statut que des blogueurs. Personne n’a jamais rien demandé à personne avant d’ouvrir Wikipédia. Surtout pas un article dans un (...)

    • C’est assez savoureux, On retrouve trace de la Théorie Relative de la Monaie de Stéphane Laborde sur la bio de Yoland Bresson économiste français...
      « En France, l’ingénieur Stéphane Laborde retrouve des résultats proches de la valeur temps avec une approche théorique d’une économie fondée sur 4 libertés économiques où la monnaie, homogène et isotrope dans l’espace et le temps, prend en compte le renouvellement des générations humaines dans le temps d’une espérance de vie. Il aboutit à la démonstration de la forme d’une monnaie libre dans la Théorie relative de la monnaie que Yoland Bresson préface dès sa première version en 2010.

      Ce rapprochement fortuit entre des chercheurs ayant abouti aux mêmes conclusions par des voies différentes, n’était que le début d’une longue série qui se poursuit encore actuellement » Plus un lien sur son livre.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoland_Bresson#cite_note-6

      Ca à l’air intéressant wikipédia comme univers, il me rappelle les moines du Nom de la Rose avec le meurtre pour norme et le retour de l’hérésie.

    • Bon, résumons un peu les faits : un type invente une théorie (pourquoi pas) qu’il discute avec deux copains, qui en parlent favorablement. Ensuite, comme n’importe quel groupe de rock qui a donné deux concerts dans une MJC, il veut sa page Wikipédia. C’est un droit sacré pour lui, il trépigne s’il n’en a pas. Wikipédia a des règles (contestables, comme toutes les règles) pour éviter que toute théorie sur laquelle un article de blog a été écrit n’ait sa page. C’est insupportable pour Thierry Crouzet, qui considère que c’est « la fin du Web libre » (le même individu qualifie le bitcoin de « totalitaire » et compare la théorie en cause à la théorie de la relativité d’Einstein).

      D’abord, le Web est toujours libre. On peut parler de cette théorie où on veut (par exemple sur SeenThis...) Avoir sa théorie à soi mentionnée sur Wikipédia ne fait pas partie des Droits de l’Homme.

      Ensuite, le ton de l’article de Crouzet en dit long sur cette théorie et aide ceux qui ne l’ont pas lu (comme moi) à comprendre de quoi il s’agit. Se réclamer d’Einstein (qui a élaboré la théorie de la relativité restreinte aors qu’il n’était pas à l’université mais au bureau des brevets) est franchement ridicule. Cela revient à dire que puisque des théories scientifiques révolutionnaires ont été élaborées en dehors du cadre institutionnel classique, alors toute théorie ainsi élaborée est digne d’intérêt. La triste réalité est que, pour un Einstein, il y a dix-mille charlots dont les théories méritent tout à fait d’être ignorées.