• Un des aspects originaux de #Seenthis, c’est de ne pas être avant tout un réseau social. C’est avant tout un système de recommandation de liens entre pairs et un système de bloguage court ; l’aspect réseau social n’est donc qu’une partie de ce pour quoi je voulais un tel outil.

    Du coup : Seenthis n’est pas conçu pour être symétrique. Des réseaux comme Twitter, Facebook (et, semble-t-il, Google+), sont assez clairement conçus pour qu’un maximum de gens s’inscrivent. L’expérience pour les utilisateurs non connectés y est généralement très peu intéressante. Seenthis, à l’inverse, est conçu pour fabriquer des pages cohérentes même lorsqu’on n’est pas connecté.

    C’est donc conçu pour que :
    – la page d’un auteur ou d’un thème ressemble à une page de blog ;
    – les moteurs de recherche passent là-dedans ;
    – la mise en avant du référencement commenté de liens induit un type de contenu plutôt « utile », c’est-à-dire lisible de manière générique (à l’opposé de messages de connivence, de private jokes que des outils symétriques favorisent).

    Ainsi un aspect important est que, sur Seenthis, il n’est pas nécessaire d’avoir des suiveurs (et des tonnes de commentaires) pour être lu.

    Sur les derniers 30 jours :
    – 15000 visiteurs uniques
    – 50000 pages vues
    – 2000 flux de discussion (nouveaux messages qui ne sont pas des réponses)
    – en pratique, seulement une cinquantaine d’utilisateurs qui postent vraiment régulièrement.

    On parle évidemment de volumes très modestes, mais c’est intéressant : un billet sur Seenthis est lu au-delà du cercle des gens qui vous suivent sur Seenthis ; d’autres chiffres sur ce mois :
    – un billet a eu sa page spécifique vue 2700 fois,
    – un billet a été vu 1100 fois (page spécifique),
    – 11 billets ont été vus plus de 100 fois (pages spécifiques),
    – 300 billets ont été vus plus de 50 fois (pages spécifiques),
    – sur les 5 derniers mois, 13 billets ont été vus plus de 500 fois (pages spécifiques).

    Autre aspect : despuis quelques semaines, on a un pagerank de 4 sur la page d’accueil de Seenthis. Intéressant : quelques auteurs ont leur page publique sur Seenthis qui a hérité d’un pagerank de 3.

    Du coup, en terme de « visibilité », les chiffres de Seenthis ne doivent pas être simplement considérés « en interne » (comme un réseau social), mais en considérant les visiteurs externes au réseau (plutôt comme un blog).

    Sur Seenthis :
    – l’écriture n’est pas une écriture de connivence pour des usagers en mode symétrique, mais largement plus une écriture dans une logique blog, vers des lecteurs non identifiés (même si, évidemment, le visiteur est invité à venir jouer avec nous en mode symétrique),
    – les discussions associées aux billets sont clairement publiques (pas seulement en théorie, mais en pratique),
    – la visibilité ne se mesure pas au nombre d’inscrits et de gens qui suivent.

    • Oui, en plus ce serait motivant : quand on n’a pas de réponse ou de mise en favori, il est difficile de savoir si le lien a été lu ou pas. A la différence de Twitter où tu as des stats avec ton outil de raccourci genre bit.ly ou dlvr.it (d’ailleurs, de ce que j’ai pu observer, les stats de seenthis à partir du ratio « nombre d’impression du message » / « clic » sont très très bonnes en comparaison de twitter). Après ça rajouterait peut-être aussi le côté égotiste.

    • est-il vraiment essentiel de savoir si on a beaucoup de visiteurs sur sa page perso ? Avant d’être un réseau, je vois @seenthis comme un lieu, une sorte de médiathèque où les auteurs contribuent, à des degrés divers, en mettant en commun informations et connaissances qu’ils confrontent et échangent. C’est ce qui me semble intéressant. Ce qui m’amène à un constat et à une question : j’ai créé comme beaucoup d’autres un certain nombre de rubriques utile (par exemple « femmes » dans ma page mais je n’ai pas trouvé le moyen de faire apparaître tous les billets « femmes » postés sur le réseau par l’ensemble de la communauté. Voilà, est-ce que c’est quelque chose d’envisageable ici ?

    • Rien n’est « vraiment essentiel », mais un feedback permet toujours de se faire une idée de ce qui se passe, et donc de mieux contribuer (ou pas).