Il y a tout de même une hyperconcentration urbaine des métiers à haute valeur ajoutée et une #politique colonialiste des espaces urbains envers les espaces ruraux.
L’abandon de toute politique d’#aménagement du #territoire fait des ravages que les urbains ne peuvent tout simplement pas percevoir : #mobilités contraintes et coûteuses qui allongent les distances et des dépendances et un développement technique moindre.
Quant aux avantages mis en avant par l’auteur de l’article, ils dénotent une profonde méconnaissance des contraintes locales : les logements sont moins chers, certes, mais terriblement plus vétustes et en même temps rares. Ce que l’on gagne sur le loyer, on le perd sur le chauffage et les déplacements. Sans compter que les #salaires sont collés au plancher du SMIC, même pour les rares emplois qualifiés alors que l’essentiel de la consommation courante (énergie, télécommunication, vêtements, épicerie, etc.) est exactement au même prix (voire plus cher, comme pour le carburant ou les produits de supermarché, grâce à l’effet « clientèle captive », car il faut faire beaucoup de kilomètres coûteux pour trouver une offre concurrentielle) que dans les métropoles où les salaires sont plus généreux et les services publiques abondants.