Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Détail amusant : la recherche syrienne serait liée aux militaires…

    Les liens font l’objet d’une chronologie développée :

    Depuis une dizaine d’années, le responsable du Cers est de nouveau un civil, Amr Armanazi […] Il est toutefois flanqué au sein du conseil de direction de quatre hauts gradés dont le général Ali Mamlouk, tout-puissant patron de la Sécurité d’État.

    Cependant, juste avant, il est mentionné :

    Pendant longtemps, celle-ci [la DGSE] avait été bien informée des études menées au Cers dans la mesure où certains coopérants envoyés à Damas au titre du CNRS, par exemple, étaient en fait des agents sous couverture.

    J’ai apprécié la mention côté syriens. Mais alors côté français, le patron du CNRS, dont je ne doute pas qu’il s’agisse toujours d’un « civil », il est « flanqué » de hauts gradés, avant d’accepter que la coopération scientifique française serve à expédier des gens de la piscine dans les labos étrangers ? (Comment ça se passe, d’ailleurs ? On forme un gros bras des services aux subtilités de la physique nucléaire de haut niveau, ou bien on prend un étudiant en troisième cycle et on le transforme en honorable correspondant ? Ça marche bien, ça, comme plan de carrière ? Après la Syrie, le gars a le droit d’aller travailler dans un labo aux États-Unis s’il promet de ne plus jamais s’approcher d’un télécopieur ?)

    Bon, c’est un détail peu important, mais la mention balancée « comme ça en passant » me semble marquer la narrative franco-française. #Les_Chemins_de_Damas