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Craignosse, les turlutosses !

  • exemple n°4 - alliance
    http://www.editions-nous.com/exemple/sommaire4.html


    4.1.1 Not an alternative, « Le nom en commun, le nom du commun »
    4.1.2 Patrick Condé, « Le Mans, 3 minutes d’arrêt »
    4.2.1 Frédéric Neyrat, « Hégémonie, coalition et déliaison »
    4.2.2 Sophie Wahnich, « Inventer une hégémonie lumineuse »
    4.3 Bernard Aspe, « Exemple : exemple »
    4.4.1 Nanni Balestrini, « Petit appel au public de la culture ou poème sur les années de plomb et les années de merde »
    4.4.2 Benoît Casas, « Poésie & politique »
    4.5 Frédéric Neyrat, « Jusqu’à présent. Franco Berardi et la question de l’autonomie »
    4.6 Jérôme Guitton, « Nous »
    4.7 Mathieu Bouvier et Céline Cartillier, There is no desert island
    4.8 Danielle Rancière et Jacques Rancière, « Logique de la révolte, politique des noms » (entretien)
    4.9 « Plusieurs, les intervalles »

    Argument

    Occupation, hégémonie, féminisme, poésie... Cet exemple numéro 4 peut apparaître comme un hétéroclite assemblage. Nous ne renonçons pas à l’hétéroclite, nous voulons seulement qu’il nourrisse les certitudes les plus tranchées. Celles qui permettent de tisser une alliance.

    Y voir clair : telle est la première exigence. Et le premier obstacle : notre embarras, notre habitude à nous éprouver ainsi : encombrés de nous-mêmes. Englués dans une « réflexion » plus ou moins esseulée, qui nous a donné ce pli : sur tout ce qui peut concerner l’existence, et l’existence politique, il faut tout d’abord hésiter, ne pas savoir, avouer que l’on ne comprend pas tout, que l’on n’est pas à la hauteur.

    Nous voulons en finir avec cette modestie. Revient le temps des manifestes. Le temps des affirmations, des prises de parti, le temps où il nous faut tirer les conséquences.

    Nous ne voulons plus de ce monde de tiédeur douceâtre, qui régente même nos manières d’être ensemble. Nous voulons le retour de l’incandescence. Nous voulons que brûlent des feux nouveaux.