Prescription et droit à l’oubli, peut-on encore juger les présumés tortionnaires de la dictature argentine ? - Libération
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"La prescription, cette prime à l’impunité explique pourquoi la disparition est utilisée intensivement par les régimes violateurs car elle leur permet d’organiser juridiquement l’oubli
Il faut maintenir dans un présent obstiné, avec tout son sang et son ignominie, ce que déjà on cherche à faire entrer dans le pays commode de l’oubli. Il faut continuer à considérer comme vivants ceux qui peut être ne le sont plus, mais nous avons l’obligation de les réclamer, un par un." Julio Cortazar