Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • PĂŽle emploi existera encore en 28 232
    ▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2015/03/28/pole-emploi-existera-encore-en-28-232

    “Vous nous avez demandĂ© un Ă©chelonnement pour rembourser la somme de 3 135,20 € que nous vous avons versĂ© Ă  tort. AprĂšs examen de votre dossier, nous avons acceptĂ© cet Ă©chelonnement. Il s’opĂ©rera par retenues sur vos allocations de 0,01 € par mois jusqu’à extinction de votre dette.”

    Ce remboursement Ă©tant ainsi Ă©talĂ© sur 26 127 annĂ©es, c’est donc en l’an de grĂące 28 232 que la #dette sera Ă©teinte

    #gorafi_encore_plagié

    • Rembourser PĂŽle Emploi pendant 26 000 ans
      ▻http://www.sudouest.fr/2015/03/28/26-126-ans-a-rembourser-1874351-3004.php

      Un Miossais a reçu de PÎle emploi un échelonnement de #dette sur 26 126 ans.

      L’homme conteste un #trop-perçu, selon #Pîle_Emploi, de 3 135,20 €.

      C’est arrivĂ© via Internet sur son « espace personnel » PĂŽle emploi. Sa demande d’échelonnement de dette est accordĂ©e : 0,01 € par mois. Soit, un remboursement sur 26 126 ans pour purger les 3 135,20 €. Un trop-perçu, selon PĂŽle emploi, que l’indemnisĂ© conteste depuis que cela lui a Ă©tĂ© signifiĂ© en mars 2013.

      Cette drĂŽle d’histoire arrive Ă  un Miossais de 26 ans. Il avait Ă©tĂ© licenciĂ© en 2011 pour faute grave. Il avait attaquĂ© son employeur aux #prud'hommes et avait fait requalifier son #licenciement « sans cause rĂ©elle ni sĂ©rieuse » en 2012. Et c’est en mars 2013 qu’il a reçu de PĂŽle Emploi cette demande de remboursement portant sur le prĂ©avis et les congĂ©s payĂ©s qui lui auraient Ă©tĂ© versĂ©s indĂ»ment puisque son licenciement a Ă©tĂ© requalifiĂ©.

      Stopper les prélÚvements

      Le jeune homme, devenu #intĂ©rimaire, n’est pas d’accord. Et il en parle Ă  son avocat parce que PĂŽle emploi, dĂšs septembre 2014, commence Ă  se servir sur son compte Ă  raison de 150 Ă  200 euros par mois. Ils Ă©crivent au #mĂ©diateur, sans jamais avoir de rĂ©ponse . Du coup, l’avocat demande en rĂ©fĂ©rĂ© au tribunal l’annulation de la dette et lance une injonction pour faire stopper les prĂ©lĂšvements.

      L’affaire est passĂ©e en audience le 23 mars 2015. Mais une semaine avant, un courrier de PĂŽle emploi arrive sur « l’espace personnel » du Miossais lui expliquant que sa demande d’échelonnement de dette a Ă©tĂ© accordĂ©e ! « Nous n’avons jamais demandĂ© d’échelonnement, s’exclame sa compagne, puisque nous contestons cette dette ! » Le courrier dit ceci :

      Vous nous avez demandĂ© un Ă©chelonnement pour rembourser la somme de 3 135,20 € que nous vous avons versĂ© Ă  tort. AprĂšs examen de votre dossier, nous avons acceptĂ© cet Ă©chelonnement. Il s’opĂ©rera par retenues sur vos allocations de 0,01 € par mois jusqu’à extinction de votre dette.
      Le courrier ne recule pas devant l’absurde. Cette histoire n’est pas la premiĂšre. En avril 2013, une demandeuse d’emploi de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) s’est vue proposer par PĂŽle emploi de rembourser un trop-perçu d’un peu plus de 2 500 euros par un prĂ©lĂšvement mensuel de 0,01 €. Soit 22 000 ans de remboursement. La formulation du courrier est exactement la mĂȘme. Elle aussi avait, dixit PĂŽle emploi, un trop-perçu. Elle aussi contestait cette dette. Et elle aussi n’a jamais demandĂ© d’échelonnement de cette dette. Bref, il s’agissait exactement de la mĂȘme situation et la rĂ©ponse de PĂŽle emploi a Ă©tĂ© exactement la mĂȘme.

      La faute Ă  un bug
      Y a-t-il un ĂȘtre humain derriĂšre ce courrier ? Comment une telle aberration est-elle possible ? SollicitĂ©e, la direction de PĂŽle emploi n’a pas souhaitĂ© faire de commentaire. En revanche, Martine Lajuncome, dĂ©lĂ©guĂ©e syndicale CFDT Ă  PĂŽle emploi, nous a confirmĂ© que ces lettres Ă©taient Ă©crites et envoyĂ©es par des ordinateurs.

      « Et il y a eu un bug comme cela arrive ailleurs, explique-t-elle. Cela n’a rien Ă  voir avec une quelconque dĂ©shumanisation de PĂŽle emploi. En fait, mĂȘme si les charges de travail sont trĂšs lourdes chez nous, cette personne aurait dĂ» ĂȘtre reçue par un conseiller, comme pour tout Ă©chĂ©ancier de plus de 1 000 euros. Les ordinateurs sont paramĂ©trĂ©s par rapport Ă  des dates. VoilĂ  pourquoi ce courrier est parti. C’est un bug, rien de plus. »

      La CFDT parle donc pour la direction et omet de dire que comme la SĂ©cu, comme la CAF, lorsque PĂŽle emploi sait qu’il risque de perdre en justice, il essaie de supprimer prĂ©ventivement le litige (que l’ayant droit n’ai plus qualitĂ© pour agir faute de tort). Il est ainsi trĂšs frĂ©quent qu’un recours contestant telle ou telle dĂ©cision d’indĂ» soit « traduit » par l’institution en « demande d’échelonnement », ce qui revient Ă  admettre l’indu, Ă  le rendre incontestable.

      Un mel reçu :

      Oui, les courriers sont bien Ă©mis par les ordinateurs, NON, ce ne sont pas les ordinateurs qui les Ă©crivent et ce sont de vraies personnes, pas des robots, qui les paramĂštrent.

      La seule erreur, dans l’envoi de ce courrier avec un Ă©chĂ©ancier de plusieurs milliers d’annĂ©es, c’est le fait que le courrier ait Ă©tĂ© Ă©ditĂ© et envoyĂ© Ă  la personne. Dans les « plans » de PĂŽle Emploi, elle n’aurait jamais du recevoir ce courrier car il n’aurait jamais du partir.

      En revanche, le fait d’avoir Ă©talĂ©e cette dette qui n’en Ă©tait pas une, prescrite ou non due par le demandeur d’emploi est bel et bien VOLONTAIRE et le paramĂ©trage du systĂšme informatique n’est ni le fruit d’un bug ni du hasard.

      Il s’agit de pouvoir maintenir des objectifs fixĂ©s par la convention tripartite en terme de « taux de rĂ©cupĂ©ration des indus » qu’il convient d’atteindre.

      A raison de 0,01 centime par mois, l’indu est maintenu sur le compte du demandeur d’emploi, mais la somme non payĂ©e n’est jamais rĂ©clamĂ©e, le courrier jamais envoyĂ©... sauf erreur, non pas de l’ordinateur mais du conseiller qui omet de neutraliser le courrier, et permet que celui-ci soit Ă©ditĂ© et envoyĂ© Ă  la personne qui aurait du rester dans l’ignorance de cette opĂ©ration de camouflage d’un indu jamais effacĂ© et maintenu sur plusieurs gĂ©nĂ©rations.