@davduf
J’y ai repensé à l’idée qu’il n’y avait pas (selon moi) de relation directe (apparente) entre l’autoritarisme des Etats et la surveillance (massive notamment). En approfondissant, donc seul les Etats-Unis bénéficierait de cette surveillance massive, les autres en étant exclus ou ne pouvant pas bénéficier de cette avantage technologique. Et les autres Etat étant du coup plus démocratique.
Si les dirigeants et gouvernements européens se sont indignés (contrairement à Obama) de la surveilance systématique et globale des américains, et ont affiché publiquement leur stupéfaction, c’est donc que la démocratie européenne n’a pas dérivé autant que celle des états-unis et n’est pas prête à sacrifier les libertés fondamentales de ses concitoyens pour plus de « sécurité ».
Mais est-ce que les régimes politiques des puissances européennes sont si différents de ceux des états-unis, alors qu’ils peuventavoir à mener une stratégie commune contre le « terrorisme » ?
A la rigueur il n’est nullement besoin que les gouvernements européens fassent de la surveillance massive pour assurer leur « sécurité » intérieure ; il suffit qu’ils coopèrent avec les services de renseignements américains.
Je n’ai pas suivi en détail les révélations de snowden, mais je pense qu’il est logique que tous les pays alliés des états-unis, qui mènent une stratégie commune contre le « terrorisme », se servent abondamment dans les données collectées par la NSA.
Comme disent les hackers, l’internet n’a pas de frontières ("no borders"), cette idée est importante du point de vue de la surveillance massive - idée discutée dans la vidéo « Word tomorrow » de Julian Assange et dans « Cypherpunks ».
Donc un gouvernement peut ne pas collecter massivement des données sur son territoire, mais tirer partie de celles collectées par ses alliés. Et comme les Etats-Unis avalent la majorité des communications numériques mondiales...
▻https://en.wikipedia.org/wiki/World_Tomorrow
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Cypherpunks_%28book%29