Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Le #pétrole sur les planches : quel est le bon prix du baril ? - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/5518/le-petrole-sur-les-planches-quel-est-le-bon-prix-du-baril

    Il n’y a pas (à ma connaissance) d’économiste de l’offre, c’est-à-dire d’expert de l’état des réserves et ressources de pétrole, gaz et charbon, dans les rangs de l’AIE. D’ailleurs l’ASPO (Association for the Study of Peak Oil and gas), qui étudie les contraintes sur l’offre de pétrole et gaz, a été créée suite à la décision de ne plus aborder la question du pic pétrolier [3] dans le WEO. La question du pic pétrolier, encore présente dans le WEO 1998, n’y figure en effet plus depuis l’année 2000. Dans le WEO 2012, l’AIE annonçait que les États-Unis, grâce au gaz et au pétrole de schiste, seraient indépendants énergétiquement d’ici à 2020, et qu’ils étaient en un sens une nouvelle Arabie Saoudite. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que de nombreuses voix s’élèvent dans les différents états-membres de l’UE, disant qu’il faudrait faire la même chose chez nous et que nous serions vraiment très mal inspirés de ne pas le faire ! Arguments de la compétitivité de l’industrie, du coup de pouce à la croissance et de la sécurité énergétique à l’appui. A cette époque, le baril de brut avoisinait les 110-120 dollars. Ce rapport a également provoqué une réaction du second grand metteur en scène de ce marché, à savoir l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), et en premier lieu de l’Arabie Saoudite, le swing producer du pétrole, c’est-à-dire celui qui a la capacité d’augmenter ou diminuer sa production très rapidement et de manière significative (suffisamment significative pour que les marchés comprennent le signal).
    L’amant.

    La réaction de l’OPEP a été de dire que, puisque les États-Unis allaient être bientôt capables de supplanter l’Arabie Saoudite et d’endosser l’habit de swing producer, les pays de l’OPEP n’avaient pas besoin de faire des investissements trop importants pour augmenter la production future. C’est probablement pour cela que l’AIE, dans le WEO 2013, est quelque peu revenue sur ses propos de l’année précédente, qui avaient eu leur effet [4]. De fait, le WEO 2013 avance que les pays de l’OPEP restent les seuls à même d’augmenter leur production de manière significative au-delà de 2020, et qu’ils conservent par conséquent leur pouvoir de marché.