Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Retour des « rebelles » de l’AFP, avec un gros effort rédactionnel pour noyer le poisson. En supprimant le superflu, l’essentiel ressort pourtant clairement : la Turquie et la Jordanie arment massivement Al Qaeda en Syrie, avec l’argent de l’Arabie séoudite et le soutien des États-Unis.

    En Syrie, les rebelles infligent revers après revers au régime
    http://www.lepoint.fr/monde/en-syrie-les-rebelles-infligent-revers-apres-revers-au-regime-02-04-2015-191

    Dans le nord-ouest de la Syrie, la prise d’Idleb le 28 mars par la branche syrienne d’Al-Qaïda et des rebelles a été une cuisante défaite pour Damas […] La ville est tombée en quelques jours « grâce au grand nombre d’insurgés et surtout aux quantités d’armes parvenues via la Turquie »

    […]

    « L’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie et la Turquie ont pris la décision (...) d’arrêter la progression de l’Iran en Syrie comme au Yémen. » En Syrie, […] « ces puissances régionales veulent reprendre l’initiative », dit-il. Et, selon lui, la Turquie et la Jordanie ont laissé passer beaucoup d’armes dernièrement pour renforcer les rebelles, sous-équipés pour lutter contre une armée dotée de moyens bien supérieurs comme les avions.

    […]

    L’aide de ces pays, appuyés par les États-Unis, est désormais « plus efficace et plus substantielle »

    Le principe dans ce genre d’article, c’est de positionner le mot « États-Unis » aussi loin que possible de « Al-Qaïda ».

    • Noter la reprise de la narrative actuelle : l’Arabie séoudite est en train de « reprendre l’initiative » face à l’« expansion de l’Iran », avec force mentions des « milices chiites ». Narrative qui couvre désormais toute la région : du Yémen au blog d’Al Kazzaz.