The Victim, Michael Biehn, 2011
Ce film est vachement bien, il a éclairé ma soirée.
Il y a quelque chose qui me met de plus en plus hors de moi quand des femmes se font assassiner facile dès le début d’un film. Certes elles sont stripteaseuse. J’ai alors l’impression que ce simple statut de femme de petite vertu permet qu’on s’en serve à l’intérieur du film autant, pour le coup, qu’à l’extérieur, comme d’un simple enjeux pour lancer l’intrigue. Je trouve ça dégueulasse. Alors je m’attendais à un thriller minable, un peu gore de fin de dimanche pascal. Et beh pas du tout.
Le film va même plus loin, il joue tellement bien avec le formatage de nos esprits qu’on s’attend d’une minute à l’autre à un twist qui rende l’héroïne, témoin de la mort de sa copine, coupable. Mais le film est honnête, droit, et va jusqu’au bout. En vérité, jusqu’à nous faire culpabiliser nous-même en jouant avec nos attentes de sales spectateurs matchos. Et spectateur et à prendre au masculin comme au féminin puisque devant un film de tueur américain, il n’y a, malheureusement, que des spectateurs symboliquement masculins ...
Au final on jubile devant cette vengeance.
Et surtout, attendez le générique de fin qui nous montre que ce film est fait entre potes et potesses. Je veux voir des génériques comme ça plus souvent.
▻https://www.youtube.com/watch?v=ZcXgLNkMpWc
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