Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Surfeurs : ce qu’il se passe VRAIMENT à la Réunion - Sea Shepherd FR
    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20130605-01-fr.html

    NOUS, SEA SHEPHERD FRANCE, CONSIDERONS QUE :

    – La réserve marine n’est en rien responsable de ces accidents (lien 7).

    – Aucune conclusion du programme CHARC ne mentionne une surpopulation des animaux (lien 2 et 18). Par ailleurs ce programme n’a pas pour vocation de chiffrer la population de requins mais seulement d’étudier leur habitat et leurs comportements au sein de cet habitat.

    – Les requins de récifs ont disparu suite à la dégradation du dit récif et à la pêche massive de leurs proies et de leur propre population (voir page 9).

    – Il faut poursuivre les efforts de prévention, d’information, de recherches et surveillance de la pratique des activités nautiques.

    – Les responsabilités, comme souvent dans ce type d’accidents à répétition sont à chercher du côté des pollutions humaines, notamment celles liées au port de Saint Gilles Les Bains, de ses effluents et des rejets de poissons quotidiens à quelques centaines de mètres de celui-ci jusqu’à récemment. La préfecture a d’ailleurs pris en compte ce paramètre en juillet 2012 (lien 10 : AP 1022), pourtant la réglementation de la réserve marine interdisait déjà ces rejets (lien 8 : article 6 du décret de 2007).

    – A ce jour il n’existe aucune chaîne d’élimination des déchets issus de la pêche dans ce port qui jouxte la plage des roches noires et plusieurs spots de surf très fréquentés.

    – Ces pollutions croissantes couplées à l’explosion du nombre de pratiquants dans l’eau par tous temps sont deux facteurs pouvant sans aucun doute expliquer en partie ce qui se passe (lien 2).

    – Les surfeurs doivent adapter leur pratique et cesser de se mettre en danger en allant pratiquer dans des eaux sans visibilité.

    – Les requins et la réserve marine ne doivent pas être les boucs émissaires et cibles faciles d’une crise qui menace les intérêts économiques et sociétaux d’un nombre très restreint de personnes.

    – Attribuer aux requins la baisse de la fréquentation touristique à destination de la Réunion est une erreur. Cette baisse tient davantage de la crise économique actuelle que d’autre chose.

    – Les requins bouledogue et tigre ne sont à l’origine d’aucune perturbation du milieu, ce serait du jamais vu et totalement incongru.

    – Le programme de destruction des requins mené par l’Etat sous l’impulsion de ces lobbys n’est pas éthiquement recevable ; pour ce faire, invoquer la réévaluation du risque ciguatérique qui est une vérité sanitaire et scientifique établie de longue date, n’est pas digne de notre république et Etat de droit (liens 9 et 17).

    – Les manipulations sémantiques et conceptuelles visant à rendre acceptable par l’opinion une possible élimination « nécessaire et raisonnée » des populations de tigre et bouledogue sont indignes. Soit il faudra les éliminer tous pour éliminer le risque soit il faudra s’adapter ; il n’y a pas de solution d’élimination compatible avec le développement durable malgré ce qu’affirme PRR à longueur de réunion, interview, prise de parole public dans les média…

    – Les scientifiques engagés sur ce dossier sont des personnes intègres, compétentes et dignes d’être respectées. Les membres du Conseil scientifique de la réserve marine sont nommés par le préfet à titre d’experts et ont un rôle purement consultatif – rôle qu’ils exercent à titre bénévole.

    – Contrairement à ce dont nous accusent nos détracteurs « pro pêche », Sea Shepherd n’est motivée ni par les subventions (nous n’en touchons aucune) ni par un quelconque buzz. Nous n’avons rien à gagner dans cette crise, si ça n’est éviter le sacrifice inutile de nombreux requins et enrayer la série noire en dénonçant les solutions placebo.