Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Les anciens de Fralib et leur coopérative lancent le thé de la transformation sociale et écologique - Basta !
    http://www.bastamag.net/De-Fralib-a-La-Belle-Aude-le-renouveau-des-cooperatives-ouvrieres-en-quete
    http://www.bastamag.net/IMG/arton4924.jpg?1432658716

    Côté production, 250 tonnes de thé et d’infusions doivent être produites la première année. Avec l’objectif d’arriver, d’ici 2019, à en fabriquer 1000 tonnes par an [3]. Au début, la majeure partie de la production (environ 60 %) devrait être vendue et conditionnée pour des marques distributeurs. L’autre partie sera commercialisée sous les marques 1336 dans la grande distribution et ScopTI sur les rayons des enseignes spécialisées Biocoop. Les deux marques reviennent à une « aromatisation 100 % naturelle ». ScopTI ne proposera que du bio, produit en France – sauf le thé, bien entendu. 1336, se contentera, elle, de « privilégier » le bio et la production française.

    C’est la grande nouveauté : cégétistes et salariés en lutte se sont mis au bio. « C’est une démarche commerciale, bien sûr, mais cela répond aussi à une volonté ancienne de proposer des produits de qualité à nos clients », explique Bernard, 52 ans, opérateur sur la chaîne de production. « Dès janvier 2011, abonde Gérard Cazorla, nous avions défendu le principe d’un retour à l’aromatisation naturelle. » La certification Ecocert est déjà acquise pour l’usine.

    Cette volonté de rehausser la qualité du produit fait écho à la lutte menée par leurs homologues de la Fabrique du Sud (ex-Pilpa), qui produisent des crèmes glacés du côté de Carcassonne. Abandonnés par les propriétaires de l’entreprise,19 salariés ont repris, en société coopérative, l’activité de cette fabrique de crème glacée en avril 2014. Et créé leur propre marque, La Belle Aude. « Nous sommes revenus à de la matière première noble : pas d’arôme, pas de colorant. Et dans la mesure du possible on prend les fruits dans une coopérative fruitière à 40 km d’ici, explique Christophe Barbier, président du Conseil d’Administration. Lorsque c’était Pilpa, peu de gens savaient que des glaces étaient fabriquées ici. Du coup, on a aussi voulu revaloriser nos savoir-faire sur le territoire pour les partager désormais avec les habitants et non plus avec des actionnaires. »