Yarmouk : une guerre de tous contre tous
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« Cela fait plus de 650 jours que Yarmouk vit sous siège, plus de 200 jours que l’eau et l’électricité sont coupés… la souffrance de Yarmouk ne date pas de quelques jours ! » rappelle Basela, 45 ans, Palestinienne de Syrie et activiste dans le domaine humanitaire[1]. Alors qu’au mois d’avril, l’attention médiatique s’est dirigée pour un temps vers Yarmouk[2], camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, objet de l’incursion de l’organisation de l’État islamique (EI), le supplice vécu par sa population n’est pourtant pas un fait récent et sa fin ne semble pas s’annoncer.
Massivement déserté face à la montée des affrontements entre les forces du régime syrien et les groupes de l’opposition armée, Yarmouk héberge aujourd’hui environ 18 000 personnes qui sont la cible, depuis juillet 2013, d’un siège implacable. L’armée régulière et les milices du FPLP-CG[3] bloquent l’accès nord du camp, interdisant la circulation de personnes et de denrées alimentaires. La violence qui s’est abattue depuis le 1er avril sur Yarmouk n’a fait qu’aggraver une crise humanitaire déjà manifeste, étouffant une vie civile qui, malgré le siège et le départ d’une grande partie de ses habitants, avait réussi à se maintenir grâce à l’action de multiples organisations civiles[4] et d’activistes palestiniens[5].
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