Basta !

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  • Airbnb : arme de destruction massive de la vie de quartier ?
    http://www.bastamag.net/Airbnb-arme-de-destruction-massive-de-la-vie-de-quartier

    Pour ou contre Airbnb ? Ce 3 novembre, les habitants de San Francisco sont invités à se prononcer par référendum sur une proposition visant à encadrer les locations touristiques de logements par des particuliers. Le symbole est d’autant plus fort que San Francisco est la ville où s’est lancée la start-up Airbnb aujourd’hui devenue multinationale tentaculaire. La proposition soumise à référendum est portée par une coalition d’activistes de gauche, de syndicats, et d’associations, pour limiter les impacts (...)

    #Débattre

    / Démocratie !, #Amériques, #Garantir_l'accès_au_logement, #Logement, #Multinationales

    #Démocratie_ !

    • Paris la première «  ville Airbnb  » au monde / Airbnb : un bon « marchand de sommeil »
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/13/airbnb-un-bon-marchand-de-sommeil_4809026_3234.html

      Airbnb a publié, jeudi, une étude du cabinet de conseil économique Asterès qui, selon elle, confirme les vertus de l’activité d’Airbnb en France, où le site compte 200 000 logements (dont 60 000 à Paris). Retenez ces chiffres  : 2,5 milliards d’euros de retombées directes et indirectes d’Airbnb sur l’économie entre septembre 2014 et août 2015, partagés entre les recettes réalisées par les hôtes (à raison de 1 970 euros par an en moyenne pour 26 nuitées) et les dépenses des voyageurs  ; et 13 300 emplois générés par la présence des touristes dans l’Hexagone.

      Paris, première «  ville Airbnb  »

      A Airbnb qui dit s’inscrire dans une «  économie du partage  », l’hôtellerie réplique qu’il s’agit tout bonnement d’une «  industrialisation  » de la location, mortifère pour un secteur déjà fragilisé par des plates-formes de réservation en ligne captant une partie de ses marges. Il est également vrai que le combat ne se joue pas toujours à la loyale. Et que certains hôtes «  oublient  » parfois de déclarer en mairie la location d’une partie de leur résidence principale ou la proposent pour plusieurs mois à des salariés en mission, et non à de vrais touristes.

      Les pouvoirs publics semblent jouer un double jeu, dépassés par un phénomène qui a explosé depuis 2012. Brian Chesky, le patron-fondateur d’Airbnb, a ses entrées à la Mairie de Paris, finalement assez fière que la capitale soit devenue la première «  ville Airbnb  » au monde. Et le gouvernement ne perd pas de vue l’objectif fixé par Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, de 100 millions de touristes en 2020 (contre 85 millions en 2015). N’en déplaise aux hôteliers, Airbnb participe à la croissance de l’offre touristique en France.