Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • La solitude de Noam Chomsky (par Arundhati Roy) | Le Partage
    ▻http://partage-le.com/2015/11/la-solitude-de-noam-chomsky-par-arundhati-roy

    Aujourd’hui, grĂące Ă  Noam Chomsky et Ă  ses compagnons analystes des mĂ©dias, il est presque Ă©vident pour des milliers, voire des millions d’entre nous que l’opinion publique dans les dĂ©mocraties « d’économie de marchĂ© » est fabriquĂ©e comme n’importe quel autre produit du marchĂ© de masse — savon, interrupteurs ou pain en tranches. Nous savons qu’alors que, lĂ©galement et conformĂ©ment Ă  la constitution, la parole peut ĂȘtre libre, l’espace dans lequel cette libertĂ© peut ĂȘtre exercĂ©e nous a Ă©tĂ© volĂ©, et a Ă©tĂ© vendu aux enchĂšres aux plus offrants. Le capitalisme nĂ©olibĂ©ral n’est pas simplement une affaire d’accumulation de capital (pour quelques-uns). C’est aussi une affaire d’accumulation de pouvoir (pour quelques-uns), d’accumulation de libertĂ© (pour quelques-uns). Inversement, pour le reste du monde, les personnes qui sont exclues du conseil d’administration du nĂ©olibĂ©ralisme, c’est une affaire d’érosion de capital, d’érosion de pouvoir, d’érosion de libertĂ©. Dans « l’économie de marchĂ© », la libertĂ© de parole est devenue un produit de base comme un autre — la justice, les droits de l’homme, l’eau potable, l’air pur. Seuls ceux qui ont les moyens de se l’offrir peuvent en bĂ©nĂ©ficier. Et, naturellement, ceux qui peuvent se le permettre utilisent la libertĂ© de parole pour fabriquer le genre de produit, le genre d’opinion publique qui convient le mieux Ă  leur objectif. (Les informations qu’ils peuvent utiliser). La maniĂšre exacte dont ils font cela a Ă©tĂ© le sujet d’une bonne partie des Ă©crits politiques de Noam Chomsky.

    • The Loneliness Of Noam Chomsky
      ▻https://www.outlookindia.com/website/story/the-loneliness-of-noam-chomsky/221290

      Arundhati Roy, The Loneliness of Noam Chomsky - PhilPapers
      ▻https://philpapers.org/rec/ROYTLO-3

      Abstract

      Today, thanks to Noam Chomsky and his fellow media analysts, it is almost axiomatic for thousands, possibly millions, of us that public opinion in “free market” democracies is manufactured just like any other mass market product, soap, switches, or sliced bread. We know that while, legally and constitutionally, speech may be free, the space in which that freedom can be exercised has been snatched from us and auctioned to the highest bidders. Neoliberal capitalism isn’t just about the accumulation of capital (for some). It’s also about the accumulation of power (for some), the accumulation of freedom (for some). Conversely, for the rest of the world, the people who are excluded from neoliberalism’s governing body, it’s about the erosion of capital, the erosion of power, the erosion of freedom. In the “free” market, free speech has become a commodity like everything else, justice, human rights, drinking water, clean air. It’s available only to those who can afford it. And naturally, those who can afford it use free speech to manufacture the kind of product, confect the kind of public opinion, that best suits their purpose. (News they can use.) Exactly how they do this has been the subject of much of Noam Chomsky’s political writing.

      #néolibéralime #politique