Un procès « Sous l’empire de l’état d’urgence »
►http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/02/ce-n-est-pas-le-proces-de-la-manifestation-ni-celui-des-blacks-blocs_4821881
Les sommations, elle affirme ne pas les avoir entendues depuis là où elle se trouvait. Et quand elle a voulu sortir : « Impossible. » Les barrages policiers ont été mis en place autour de la place bien avant la première sommation, selon le procès-verbal des policiers lu par la présidente du tribunal. « On fait des sommations dans un piège à rat. Pour que les gens se dispersent ? Je ne crois pas », estime l’avocate de la défense.
Finalement, ce n’est pas vraiment d’être restée qui lui « vaut d’être ici », souligne le #procureur. Ce qu’il lui reproche surtout, c’est d’avoir refusé que l’on relève ses empreintes. « ça a une importance », insiste-t-il, surtout dans « ce contexte ». Il ne dira pas « #état_d’urgence ».
« Effectivement, admet la jeune femme, droite dans ses bottes de saisonnière. J’ai considéré que je n’avais pas de raison d’être interpellée. » Alors garder le #silence, c’était sa façon de montrer qu’elle n’était « pas d’accord avec la situation. »
L’info est incomplète, on n’a pas un listing des 341 gardés à vue, Le Monde donner seulement les patronymes des condamnés.
#Police down on the ground. Un gif que je sais pas intégrer...
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#guignol