Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Petit rappel : Zahran Allouche faisait partie de ces islamistes pas-du-tout-modérés libérés lors de l’amnistie de 2011, libération qui sert de principal argument à la bizarre #théorie_du_complot selon laquelle c’est Bachar Assad qui a fabriqué sa propre opposition extrémiste.

    Par exemple, encore en mai 2014, Michel Kilo répétait-il cette théorie, en y incluant nommément Allouche, du Front islamique :
    http://www.marianne.net/Michel-Kilo-l-ultime-combat-des-laiques-syriens_a238483.html

    La plupart des islamistes violents ont été relâchés six mois après le déclenchement de la révolution de leur prison de Sednaya. Abou Ahmed Djoulani, le chef du Front Al Nosra, Alouche, le chef du Front Islamiste, Abou Issa, le chef des Islamistes libres. Abou Anas Hachani, le chef de la sécurité de l’EIIL à Raqqa, était le chef des services politiques de Bachar dans cette même ville de Raqqa.

    Aujourd’hui, tout les amis des Séoudiens pleurent la mort de cet homme, mais il y a déjà un nouvel élément de langage : en tuant Allouche, Bachar démontrerait son refus de négocier une solution politique. Une solution politique avec un type qu’il aurait volontairement envoyé détruire la possibilité d’une… solution politique ? (Grosse fatigue.)