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Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Le dĂ©partement du premier ministre Valls menace de suspendre les financements sociaux
    ▻http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jan2016/esso-j19.shtml

    Le dĂ©partement de l’Essonne, dans la rĂ©gion parisienne, menace de cesser unilatĂ©ralement le financement de #services essentiels obligatoires aux personnes dĂ©pendantes. Outre les associations de protection de l’enfance et les services mĂ©dico-sociaux accueillant les personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es, ces coupes concerneraient aussi les services Ă  domicile, l’allocation personnalisĂ©e d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH).

    L’Essonne est reprĂ©sentĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e nationale par l’actuel premier ministre français Manuel Valls.

    Fin dĂ©cembre, le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental de l’Essonne, François Durovray, du parti conservateur Les RĂ©publicains (LR), dirigĂ© par l’ancien prĂ©sident Nicolas Sarkozy, a envoyĂ© une circulaire Ă  600 Ă©tablissements les informant que le dĂ©partement « n’était pas en mesure de procĂ©der au paiement des factures actuellement en attente concernant [leur] Ă©tablissement... [et s’élevant Ă  108 millions d’euros leur Ă©tant dus]... au 20 novembre 2015 ».

    Qu’une collectivitĂ© territoriale revienne sur ces obligations lĂ©gales est sans prĂ©cĂ©dent et remet en question des #droits_sociaux fondamentaux garantis par la constitution française et le systĂšme juridique.

    La circulaire blĂąme « une augmentation constante des dĂ©penses obligatoires (solidaritĂ©s, collĂšges, routes)... et une rĂ©duction forte de nos ressources, notamment les dotations de l’Etat ».

    Durovray a cherchĂ© Ă  dissuader les Ă©tablissements touchĂ©s d’entamer une action en justice pour obliger le conseil Ă  les payer en affirmant que le reprĂ©sentant du gouvernement central, le prĂ©fet, avait donnĂ© Ă  celui-ci le feu vert pour son projet de rĂ©Ă©chelonnement sur 6 ans de sa dette envers eux de 108 millions d’euros.

    Guillaume Quercy, directeur en Ile-de-France de l’Union rĂ©gionale interfĂ©dĂ©rale des Ɠuvres et organismes privĂ©s sanitaires et sociaux (Uriopss), qui regroupe les principales #associations du secteur a dĂ©clarĂ© : « C’est une dĂ©pense obligatoire, il doit la payer » ajoutant, « c’est totalement ubuesque et inĂ©dit en France, on touche aux publics les plus fragiles ». Il a fait remarquer que « plusieurs Ă©tablissements et associations ne disposant d’aucune trĂ©sorerie pourraient se retrouver en situation trĂšs prĂ©caire en cas de report des paiements ».

    Des services essentiels signalent qu’ils subissent dĂ©jĂ  une dĂ©gradation de leur capacitĂ© Ă  aider les personnes dans le besoin.

    #austérité