• #NDDL. Des élus dénoncent « un bricolage » pro-aéroport
    http://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/notre-dame-des-landes/nddl-des-elus-anti-aeroport-denoncent-un-bricolage-4024813
    le 08/02/2016

    Des élus opposants à Notre-Dame-des-Landes ont réussi à obtenir des calculs justifiant le projet, et jusque-là non communiqués. Ils demandent une expertise indépendante.

    Depuis des années les élus opposants (1) à Notre-Dame-des-Landes réclamaient, en vain, des documents qui ont contribué à la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport.

    Un cabinet spécialisé, travaillant pour ces élus, avait relevé « des oublis, des erreurs » dans l’étude socio-économique obligatoire. Le cabinet hollandais CE/Delft s’interrogeait, en particulier, sur le calcul des gains de temps pour les usagers de Notre-Dame-des-Landes.

    Après avoir essuyé plusieurs refus, ces élus se sont adressés à la commission d’accès aux documents administratifs. Laquelle leur a donné raison sur la mise à disposition. Ségolène Royal a transmis leur demande à la DGAC, la direction générale de l’aviation civile qui avait validé les calculs.

    « Ce que nous venons de découvrir est plein d’erreurs, surréaliste, invérifiable. Nous sommes dans la fiction, c’est assez terrible. Nous comprenons mieux pourquoi ces calculs n’apparaissent pas dans l’enquête publique, et pourquoi la direction générale de l’aviation civile ne voulait pas les communiquer », affirment les porte-parole des élus, très critiques par rapport à la DGAC.

    • Sur reporterre :http://www.reporterre.net/La-stupefiante-arnaque-de-l-Etat-pour-faire-croire-a-l-interet-economiqu

      Le lendemain de la publication de l’article de Reporterre sur ce sujet, la DGAC a transmis en janvier un nouveau document au CéDpa. Nous nous sommes procurés ce dossier de 13 pages intitulé Précisions et explications sur le dossier de 2006 et daté de 2013. Le CéDpa (Collectif des élus opposés au projet de Notre Dame des Landes le dévoile lundi 8 février à Nantes lors d’une conférence de presse.

      Ce document ne contient toujours pas la base de données demandée par le CéDpa. En revanche, il comporte des tableaux chiffrés qui n’avaient jamais été divulgués jusqu’ici. Grâce à ces nouvelles données, il devient possible de comprendre le calcul qui a mené aux 911 millions d’euros d’avantage économique, et à la déclaration d’utilité publique du projet.

      Ce qui apparait à une lecture attentive est... que la méthode de calcul est aberrante. L’explication est un peu compliquée, mais cela vaut la peine de s’accrocher.