• Fais-moi mal, Johnny

    Les femmes aiment se faire battre. C’est la conclusion qui semble s’imposer après la première semaine du procès #Ghomeshi, l’ex-animateur radio accusé d’#agressions_sexuelles. Elles aiment « l’amour qui fait boum ! », comme le dit la célèbre chanson de Boris Vian — ou la non moins célèbre Baby, hit me one more time de Britney Spears, des paroles que l’accusé et une de ses victimes, Lucy DeCoutere, ont d’ailleurs chantées ensemble peu de temps après l’incident qu’elle lui reproche.

    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/462514/fais-moi-mal-johnny-johnny
    #culture_du_viol #viols

    • #prédateur_sexuel et interrogation sur la notion de consentement dont on nous rabâche les oreilles, notamment dans un but d’encadrement juridique. Ok, mais ne serait-ce pas une vision des choses qui s’adresse toujours et encore aux hommes, même dans l’idée d’éduquer les hommes violents et sexistes et qui se retourne maintenant contre les victimes : puisqu’elle a consenti je peux lui écraser la tête contre le mur ? Mais on voit encore ici que même avec consentement il peut y avoir destruction par manipulation, même avec consentement il peut y avoir viol.

      L’essentiel, c’est que Ghomeshi a un long parcours d’agressions contre les femmes qu’il fréquentait. Jetées contre un mur, assaillies de coups de poing violents à la tête, étouffées au point de ne plus respirer, ce schème de violence — où la sexualité brille par son absence, soit dit en passant — s’est répété auprès d’au moins 23 femmes au cours des 13 dernières années, dont seulement 4 ont daigné porter plainte.

    • Viol avec consentement n’est pas Consentement avec viol.
      Je ne parle pas du juridique (il faudra bien pourtant) mais de sentiment, du sentiment d’avoir été ou d’être asservie sexuellement à l’autre, abusée. Quitte à laisser tomber un des deux mots et à expliciter mieux les choses, dans ce cas, parlons de trauma sexuel, parce que c’est aussi de cela dont il s’agit, de l’après, qui n’est pas forcément de l’ordre du rationnel.