klaus++

Agent d’ingérence étrangère : Alle die mit uns auf Kaperfahrt fahren, müssen Männer mit Bärten sein. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die haben Bärte. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die fahren mit.

  • Cauchemars et facéties #17
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-17


    L’histoire ubuesque espagnole est un fait divers sans conséquence sauf pour les personnes directement concernées. En #Allemagne au moins 50.000 Beamte passent comme ça des vacances payés permanents depuis 1994. Il n’y a rien d’illégal, il s’agit de frais collatéraux de la politique néolibérale..

    La privatisation des postes allemandes (Deutsche Bundespost) a produit un nombre inconnu de fonctionnaires qui touchent leur salaire jusqu’à la fin de leur vie sans rien faire. On empêché de travailler les fonctionnaires-cadres de niveau moyen qu’on ne pouvait pas licencier à cause de leur statut traditionnel. Depuis la reprise de la gestion d’entreprise par les nouveaux managers du privé on ne veut plus d’eux.

    Il se peut que le chiffre de 50.000 soit une estimation trop optimiste. On a essayé de se débarasser des fonctionnaires indésirables en leur payant des primes de départ, ceux qui refusaient ce Goldener Handschlag se sont vus regroupés dans des Auffanggesellschaften fondés pour leur rendre la vie difficile et pour les décourager de défendre leurs droits. Uniquement ceux qui ont su tenir malgré toutes les tentatives d’intimidation et de mobbing sont aujourd’hui dans l’heureuse situation décrite au début.

    Deutsche Bundespost
    https://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Bundespost

    1985 gehörten ihr 543.200 Mitarbeiter an. Die Deutsche Bundespost war Träger der zivilen Fernmeldehoheit.
    Im Rahmen der ersten und zweiten Postreform wurde die Deutsche Bundespost 1994 aufgelöst. Aus ihr gingen die Aktiengesellschaften Deutsche Post, Deutsche Telekom und Deutsche Postbank hervor.

    #Éthique

    "L’histoire du fonctionnaire fantôme de la ville de Cadiz a fait le tour de l’Espagne", nous explique le Figaro. Un ingénieur au service des eaux de la commune a été condamné à payer une amende de 26.920,93 euros "pour n’avoir pas travaillé un seul jour pendant six ans. Le tout en continuant à toucher son salaire annuel brut de 37.000 euros."

    Incrédule, et quelque peu admirative, la journaliste du service économie du Figaro se demande "Comment cet agent, nommé directeur technique sur les questions d’environnement au sein de l’administration, a-t-il pu faire semblant de travailler pendant toutes ces années ?"

    Les services de la ville pensaient que ce fonctionnaire - aujourd’hui à la retraite - travaillait dans les locaux de la société municipale de traitement de l’eau, Aguas de Cadiz, où il avait été envoyé en mission en 1996.

    « Jusqu’à ce qu’un jour (en fait 14 ans plus tard, ndlr), je me souvienne de lui et me demande où est passé cet homme, s’il travaille toujours là-bas, s’il est parti à la retraite, ou s’il est décédé », témoigne Jorge Blas Fernández, qui a été maire de Cadiz entre 1995 et 2015, auprès du journal El Mundo. « J’ai appelé Aguas de Cadiz et ils m’ont dit qu’ils ne savaient rien de lui, qu’ils pensaient qu’il était revenu travailler dans les locaux de la mairie... » Personne à la société de traitement de l’eau ne l’avait vu à son poste de travail depuis 2004 « au moins », précise le journal local Diario Sur.

    Le fonctionnaire, qui s’en sort donc avec moins d’un an de salaire d’amende, conteste cette version.

    Son entourage a raconté à El Mundo que l’ingénieur avait été chargé de superviser la station d’épuration de Cádiz-San Fernando, qui était alors en phase de construction et dont le chantier devait durer des années. Résultat : le fonctionnaire se serait retrouvé avec « rien à faire » jusqu’en 2010, lorsque la mairie a finalement diligenté une enquête. Ses proches assurent que durant toutes ces années, l’agent « se rendait bien au bureau chaque jour » mais qu’il n’aurait pas osé avouer son inactivité. Pour s’occuper, il aurait passé ses journées à lire l’oeuvre du philosophe Spinoza, entre autres.